L’information a été communiquée aux agents de la ville en début de semaine. Dans un courrier daté du 04 juillet, les agents de la commune sont informés de la démission de l’ensemble des conseillers municipaux de la majorité de La Riche à la date du 30 juin dernier.
Sollicité par nos soins, le maire de la commune Filipe Fereira-Pousos, via son équipe de communication, a confirmé officiellement l’information par un simple communiqué de presse laconique ce jeudi 06 juillet au matin :
« Ce mardi 4 juillet, j’ai reçu la démission de l’ensemble des conseillers municipaux de la majorité de la ville de La Riche. Conformément au code électoral, la demande de démission des adjoints devra quant à elle attendre la décision de monsieur le Préfet d’Indre-et-Loire. Je reste en fonction pendant cette période. Des élections municipales devront se tenir dans les prochains mois. »
Pour l’heure, aucun motif n’est donné donc à cette démission collective. Pourtant celle-ci était dans les tuyaux depuis plusieurs semaines à en croire les rumeurs qui circulaient. Ce que confirme Sébastien Clément, élu larichois dans l’opposition, pour qui cette démission collective « n’est pas une surprise. On s’y attendait, tout était préparé. »
Vers un retour de Wilfried Schwartz ?
Condamné en janvier dernier à six mois d’inéligibilité, suite à l’affaire de la gifle, Wilfried Schwartz va-t-il revenir dans la vie politique larichoise ? C’est l’hypothèse la plus sérieuse pour expliquer cette démission collective.
Celle-ci ouvre en effet la voie vers de nouvelles élections et donc la possibilité pour l’ancien maire de se représenter à nouveau avec l’espoir de retrouver son siège de maire.
Contacté par téléphone, Wilfried Schwartz refuse de faire tout commentaire.
De son côté Sébastien Clément confirme qu’il fera une liste avec une autre élue passée dans l’opposition Armelle Audin « et des citoyens non encartés » précise-t-il. Pour autant, ce dernier ne se réjouit pas de la situation, évoquant « un hold-up démocratique, avec une démission faite pour que la campagne se fasse au cœur de l’été quand les habitants ne sont pas là ».
Après validation des démissions par le Préfet, la Préfecture a 3 mois pour organiser de nouvelles élections. Les Larichois devront donc retourner aux urnes au plus tard cet automne…
