Il existe plusieurs façons de découvrir les rues de Tours, leur histoire et leur architecture. L’Office du Tourisme commercialise des visites guidées (notamment à pied). Les greeters proposent des parcours alternatifs gratuits pour présenter leur vision de la ville. Le Petit Train vous balade sans effort dans le cœur du centre historique (avec commentaires audio). Et puis il y a la calèche.
En utilisant cette option, l’idée n’est pas d’avoir une visite avec la masse de propos historiques. C’est juste de prendre le temps de se promener à faible allure pour regarder le paysage avec un point de vue original (un peu en hauteur). Et même si l’exploitation de chevaux est de plus en plus critiquée (certaines villes refusent ce type d’animation au nom du bien-être animal), Tours Métropole la maintient.
Néanmoins, le service évolue justement pour améliorer la condition des chevaux. Par exemple, le lieu de départ est modifié. Désormais la calèche ne démarre plus de la Place François Sicard mais du parc du Musée des Beaux-Arts, juste à côté de l’éléphant Fritz. Cela permet un lieu de repos bien à l’ombre pour les équidés. Par ailleurs, leurs horaires de passage évitent les heures les plus chaudes : c’est 9h30, 10h30 et 11h30 le matin du mardi au dimanche puis 17h et 18h l’après-midi du mardi au samedi.
La calèche ne circule donc pas le lundi, ni le dimanche après-midi. Et les chevaux mobilisés en matinée ne sont pas les mêmes que ceux sollicités le soir. Là-encore pour éviter une surcharge de travail.
L’itinéraire a également été revu : « de nouveaux lieux emblématiques de Tours » sont présentés comme la Place Plume, les bords de Loire ou la Rue Colbert alors que jusqu’ici il y avait une grande partie du trajet qui se faisait sur les voies de circulation, ce qui n’était pas forcément le plus agréable. Gérée par Fil Bleu, la calèche estivale tourangelle est accessible pour le prix d’un ticket de bus (1€60). Les abonnés peuvent l’emprunter gratuitement.
