Le secteur national de l’immobilier est en difficulté. Avec la remontée des taux d’emprunt autour de 4% de nombreux acheteurs potentiels se font refuser leurs projets par les banques car leurs finances ne sont pas jugées assez solides. Du coup les ventes patinent : il faut en moyenne plus de temps pour trouver un acquéreur qu’avant la crise Covid. De quoi faire baisser les prix ? Un peu, mais pas complètement.
Selon une étude publiée par le réseau d’agences Guy Hoquet, le prix des appartements à Tours est plutôt en diminution : -1,1% en un an, avec tout de même une moyenne de 3 195€ le mètre carré quand Orléans est à 2 812€ et Bourges à 1 661€. En revanche, le tarif des maisons est en progression atteignant 3 310€ le mètre carré en moyenne à Tours, soit +1,5% par rapport à début 2023. En comparaison, on est à 2 645€ pour Orléans avec un repli de 5% en un an.
Tours est donc une ville chère et qui a tendance à le rester en comparaison avec la moyenne régionale où le m² moyen s’affiche à 1 913€. Seule la Bourgogne-Franche Comté est moins onéreuse (1 734€). Evidemment, c’est la région parisienne qui domine le classement avec une moyenne de 5 663€ le m² pour acheter (et souvent plus de 10 000€, notamment à Paris).
Effet de la situation actuelle : les prix ont baissé de 2% en Centre-Val de Loire, permettant aux acheteurs d’acheter un peu plus grand puisqu’ils et elles peuvent 2m² supplémentaires dans une région où les surfaces sont déjà plus grandes qu’ailleurs. Au niveau national la tendance est plutôt à s’offrir un bien plus petit. Le souci principal reste le manque d’offre d’appartements sur notre territoire : -3,7% de mises en vente en un an alors que le nombre de maisons proposées sur le marché a bondi de 8,6% en Centre-Val de Loire.
