Vendredi 9 février, le corps d’une femme d’une soixantaine d’année a été découvert dans les eaux de la Loire à Tours, au niveau du Pont de Fil. Coincé dans des branchages, il a été signalé par un écolier qui traversait le fleuve.
Quelques heures plus tard, le parquet de Tours indiquait l’ouverture d’une enquête pour homicide, car des lésions découvertes sur le cadavre pouvaient laisser penser à l’intervention d’une tierce personne. Une autopsie avait également été demandée.
Pratiqué ce lundi à l’institut médico-légal de Tours, l’examen n’a pas permis de déterminer les causes de la mort. Selon un nouveau communiqué de la procureure Catherine Sorita-Minard, on ignore encore si les traces découvertes sur le corps ont eu lieu avant ou après la mort. L’examen des poumons n’a pas permis de dire avec certitude si la victime était morte noyée, ou si son décès avait eu lieu d’une autre manière.
Par ailleurs, l’identité de cette femme est toujours inconnue.
Les investigations vont donc se poursuivre à la fois pour identifier cette personne et préciser les causes de son décès. D’autres résultats d’analyses sont connus, d’autres examens seront menés si nécessaire. Un rapprochement avec le fichier des personnes disparues est en cours.