A Tours, 12 médiateurs pour les quartiers Sanitas et Maryse Bastié

Faire face aux troubles à l’ordre public et trouver des occupations aux jeunes : voilà ce qu’on trouve sur la lettre de mission de 12 personnes qui viennent d’être recrutées pour faire de la médiation dans deux quartiers de Tours. Financé par la ville, l’Etat et les bailleurs sociaux Tours Habitat et Ligeris, le dispositif entre en fonction en ce début de mois de juillet après obtention de l’accord du conseil municipal.

La mise en place de cette action a été décidée après un diagnostic faisant apparaître que « le sentiment d’insécurité et les incivilités repérées sur plusieurs quartiers nécessitent la mise en place d’un service de médiation afin d’améliorer le bien-vivre ensemble en apportant une présence humaine supplémentaire dans l’espace public » a précisé l’adjointe au maire anne Bluteau qui est en charge du dossier.

Si seuls le Sanitas et Maryse Bastié ont été sélectionnés c’est parce ces quartiers sont concernés par des opérations de rénovation urbaine « et présentent des signes de dégradation de la qualité de vie » indique l’élue.

Les missions des médiateurs seront diverses : d’abord de la présence directement dans les rues pour rencontrer les habitants ainsi que du désamorçage de conflit. Mais aussi indiquer aux jeunes les activités disponibles pour lutter contre le sentiment qu’il n’y a rien à faire ou encore encourager certains d’entre eux à intégrer les instances participatives de la ville pour participer aux processus de décision. La municipalité espère ainsi que les incivilités baisseront, notamment les nuisances de bruit (rodéos urbains, tapages nocturnes) ou les salissures. Les nouveaux agents ont été spécialement formés à ces missions, nous indique-t-on. Ils seront sur le terrain du mardi au samedi jusqu’à 22h.

La mesure a été adoptée sans opposition. Néanmoins, le conseiller municipal Benoist Pierre du groupe Les Démocrates a demandé où en était les objectifs d’augmentations d’effectifs de la police municipale « pour les fois ou la médiation échoue. » L’élu chargé de la tranquillité publique Philippe Geiger a indiqué que le service comptait 90 agents avec des entretiens d’embauche réguliers. Les effectifs sont donc stables et en dessous des ambitions. Pour tenter d’attirer les candidatures, le maire a indiqué un projet de hausse des salaires afin de concurrencer les autres communes qui recrutent.

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