[#MIAM] Cadre verdoyant et sommelier de talent chez Pom’Poire à Azay-le-Rideau

Il fait partie des restaurants récemment étoilés Michelin en Indre-et-Loire : Pom’Poire à Azay-le-Rideau. Particularité : l’établissement a fermé pendant presque toute l’année 2022 histoire d’entreprendre de grands travaux de rénovation. On a donc attendu sa réouverture pour réserver une table au déjeuner.

Y aller, c’est chercher le dépaysement. L’auberge (où l’on peut loger) est située en pleine campagne. Autour il n’y a que champs ou vergers. Un décor particulièrement bien mis en valeur grâce aux larges baies vitrées de la salle, aux tables par ailleurs bien espacées ce qui garantit une certaine intimité (si les chaises tournantes peuvent en déstabiliser certains, nous on a apprécié leur confort). En été la terrasse garantit une déconnexion optimale.

Quitte à se laisser porter, autant fermer les yeux. Dans la lignée d’autres établissements avec macaron Michelin, Pom’Poire fait le choix de la carte blanche. La table de Bastien Gillet ne présente donc rien d’autre que des menus mystères entre 3 et 9 services, de 40 à 119€ (64 à 194€ avec accords mets et vins, 20 à 35€ pour les enfants).

On est venu là pour tester dans les grandes largeurs et on prend donc une formule sensation en 7 temps, précédée d’un premier verre de vin pour voir où peut nous emmener le sommelier (précédemment en poste aux Hautes Roches, autre étoilé du département). Souriant, didactique et surprenant, c’est lui qui nous a fait profiter des plus belles sensations, envoyant fort dès le départ avec un vin… de Vendée, en l’occurrence un blanc très minéral de Thierry Michon au domaine St Nicolas. Le reste de ses services furent irréprochables. Une pointure.

Dans l’assiette, les mises en bouche recouvrent d’abord la table avec cromesquis de porc ou chutney de rhubarbe mais c’est vraiment avec l’huître pochée qu’on commence à prendre la mesure de la cuisine du lieu. Elle est accompagnée d’un jus de cresson, de radis ou de poireau. Une recette inattendue comme le seront plus tard la St Jacques avec courge, argousier, lard ibérique et saté ou le risotto fermenté avec émulsion champignon. La réelle surprise restera la vision du bœuf-carotte de Bastien Gillet avec son condiment olive noire. On en aurait voulu plus ! On retiendra également l’effort pour proposer tout un chariot de pains (maison) différents, avec beurre.

Au final, malgré des desserts qui nous ont semblé en dessous du reste du menu (dont un riz au lait… à base de quinoa), les recettes de Pom’Poire sont créatives et exécutées avec soin, le tout présenté dans une vaisselle remarquable. Cela dit, à notre goût, il manque ce petit quelque chose qui ferait passer l’endroit du rang de bonne table au statut d’adresse d’exception.

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