[#MIAM] A Azay-le-Rideau, déco design et assiettes soignées dans un gastro qui mérite sa réputation

Azay-le-Rideau compte à peine 3 500 habitants mais une forte concentration de tables gastronomiques. Aux côtés de la table étoilée Pom’Poire il serait dommage de passer à côté de L’Aigle d’Or autant que de L’Epine.

Situé Place de la République en centre-ville, pas bien loin du château, le restaurant occupe une jolie bâtisse du XIXe siècle décorée avec goût. Dès le hall on est accueilli par le plateau de fromages du Meilleur Ouvrier de France tourangeau Rodolphe Le Meunier et par de belles œuvres contemporaines. Au fond, un petit salon avec des canapés dans lesquels on irait bien se lover.

Bien qu’assez bruyante, la salle principale n’en demeure pas moins chaleureuse. C’est la propriétaire Wendy Hoffmann qui chapeaute le service, sachant que L’Epine est une affaire de couple. Et c’est donc Sébastien Bruzeau qui officie en cuisine.

Sur la carte, on apprécie la (longue) liste des fournisseurs de la maison. Herbes et légumes de Mazières-de-Touraine, porc roi rose d’Indre-et-Loire, glaces au lait de la ferme du Pré Joly à Saint-Gervais-les-Trois-Clochers… Le local est mis en avant ou, à défaut, la proximité et la qualité (poissons de ligne des côtes françaises, caviar d’Aquitaine…). La sélection de vins est par ailleurs léchée, avec des bouteilles à prix raisonnables pour leur qualité (on a bu du Sancerre et un excellent Bourgogne).

Au déjeuner on part sur un menu entrée-plat-dessert à 40€, les autres formules oscillant entre 53 et 80€ pour le menu dégustation à l’aveugle.

Le jour de notre venu, on débute par un formidable tataki de magret de canard avec variation de carottes bio, coriandre et condiment à la mangue de Madagascar. La présentation sur un bloc de porcelaine est toute en élégance, tandis que la mise en bouche alliant le sésame et les champignons d’une de Cinq-Mars-la-Pile avait déjà fait son effet.

Derrière, la kefta de bœuf de Cheillé manquait sans doute un peu d’assaisonnement mais voilà une recette qui met en valeur une spécialité de Touraine de saison par excellence : l’asperge, ici servie en garniture et dans un bouillon au ponzu. On valide.

Les desserts font également partie des atouts de la maison, avec une étonnante recette au foin et fruit de la passion dans le menu en 4 services. Quand le chef dit « cap ou pas cap ? » dans la description de sa formule gastronomique, il suggère d’ailleurs ce côté lâcher-prise à sa clientèle. De quoi se laisser séduire sans broncher par le combo fraises / orties / citron que l’on avait sélectionné avec curiosité. C’est frais, gourmand grâce aux meringues. 0 regret.  

Attention : l’établissement a beau être en zone touristique, il n’ouvre que du lundi au vendredi (midi et soir). Un choix assumé par l’équipe pour privilégier la qualité de vie. Les réservations sont conseillées.

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda