[#MIAM] Feu de cheminée et menu tout en finesse pour cette table gastronomique d’Azay-le-Rideau

Entre Tours et Chinon, la petite ville d’Azay-le-Rideau est réputée pour ses deux châteaux (celui appartenant à l’Etat et le château privé de l’Islette) mais aussi pour sa gastronomie. On y trouve notamment la table étoilée ‘Auberge Pom’Poire, récemment rénovée pour une expérience gastronomique raffinée avec une très belle vue sur la campagne. Au milieu des maisons, on peut également s’arrêter à L’Aigle d’Or. Et on vous le conseille.

Disposant d’une très belle terrasse arborée, et d’un espace pour faire pousser ses propres agrumes, ce restaurant est également un cocon d’hiver parfait avec sa cheminée intérieure que le serveur ravive régulièrement. La décoration c’est un aller-retour entre classicisme et contemporain avec des moulures, de belles nappes sur les tables, des tenues soignées mais de l’art aux couleurs vives et formes originales sur les murs. On s’y sent bien.

Au menu, Simon Desiles et Eleanor Thomas suggèrent une carte qui met en valeur les productions locales, notamment le gibier et la truffe. Le restaurant propose même un menu spécial autour de la chasse en saison. Un menu déjeuner démarre à 38€, 58€ pour le plat entrée-plat-dessert à la carte, 20€ pour le menu des enfants.

Nous on a opté pour le menu L’Envol : 7 services tout à l’aveugle. Cela commence avec un trio d’amuse-bouche dont une soyeuse betterave aux herbes et une déroutante mais séduisante bouchée foie gras / orange. S’ensuit une entrée qui emmène la polenta au sommet. Cet accompagnement populaire est tout à sa place aux côtés du céleri, d’un jaune d’œuf confit et d’un crumble au parmesan, le tout dans une assiette très bien présentée.

Derrière, on se délecte d’une langoustine avec carottes et – encore – quelques agrumes, un fil tissé tout au long du repas. La prouesse est ce plat de poisson : barbu cresson. L’assaisonnement était divin. Pour la viande, le serveur se lâche sur la truffe pour recouvrir la poularde servie avec un gnocchi de châtaigne. Derrière arrive ce qui semble devenir le plat Signature de la maison : Sainte-Maure fumé, fenouil, pomme avec biscuit aneth. De quoi mériter les honneurs.

Les agrumes étaient évidemment de retour au dessert, d’abord avec le yuzu accompagné d’une glace au sésame noir dont on aurait bien redemandé du rab’. Mais le climax final est arrivé du dessert chocolat-cèpes et vin d’épine. Tout était réussi, de la présentation à la justesse des goûts, des températures et des textures. Un repas par ailleurs arrosé d’un verre de Terra Evéna 2022, rouge pinot-noir du domaine Rousseau Frères à Esvres.

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda