L’agglomération de Tours retente l’expérience des vélos en libre-service. Après l’échec du système Indigo Wheel (beaucoup de vélos volés ou vandalisés, pas assez d’utilisations), la Métropole se tourne vers un nouvel opérateur avec un procédé qu’elle espère plus efficace.
Dès le mois d’avril, c’est donc la société Pony qui propose à tout le monde d’emprunter des vélos classiques ou avec assistance électrique dans les rues de 19 communes : Ballan-Miré, Chambray-lès-Tours, Chanceaux-sur-Choisille, Druye, Fondettes, Joué-lès-Tours, La Riche, La Ville-aux-Dames, Luynes, Mettray, Notre Dame d’Oé, Rochecorbon, Savonnières, Saint-Avertin, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Etienne-de-Chigny, Saint-Pierre-des-Corps, Tours et Villandry.
Au total, 1 600 vélos seront disponibles, dont 1 100 avec une batterie électrique. Particularité : ils pourront transporter deux personnes.
L’autre spécificité de ce service, c’est qu’il faudra obligatoirement prendre et déposer son vélo dans une station. Il ne s’agira pas de porte-vélos électroniques comme pour Vélib’ à Paris mais de stations peintes au sol. Les marquages sont en cours de réalisation comme le montre la photo ci-dessus diffusée par la ville de Ballan-Miré où 10 stations sont envisagées. Elles seront équipées de 40 vélos. A Joué-lès-Tours, ce sont une trentaine de stations qui seront réparties sur le territoire (à la mairie, près des stations de tram ou encore à côté du Campus des Métiers sur le Boulevard des Bretonnières.
Pour utiliser le service, il faudra s’équiper de l’application Pony sur son smartphone. C’est elle qui vous indiquera la station la plus proche pour prendre un vélo, comme pour le déposer. Au total, 300 stations sont annoncées.
Pour les tarifs, il devrait en coûter 2,90 euros pour 10 minutes pour un vélo électrique et 1,50 euros pour 30 minutes en vélo classique selon les éléments communiqués par la société. Quid de la sécurité ? Les vélos sont composés d’un cadenas installé dans le moyeu de la roue arrière et sont équipés d’un traceur GPS qui les rend blocables à distance. Cette connectivité permettra de limiter la vitesse des vélos à assistance électrique à 25km/h dans certaines zones denses, ou même les bloquer dans des zones interdites comme les parcs et jardins.
