Depuis quelques années de plus en plus de communes réduisent l’éclairage nocturne. En Touraine, Chambray-lès-Tours, La Ville-aux-Dames ou Saint-Paterne-Racan le font depuis plusieurs années. Tours s’y est mis en 2023 en commençant par les quartiers Febvotte et Les Douets. La ville a ensuite étendu le dispositif début 2024 à une grande partie des quartiers de Tours-Centre à part les grands axes, le Sanitas ou le Vieux-Tours.
Ainsi, les lampadaires s’éteignent d’1h à 5h dans le but de faire des économies d’énergie et de faire du bien à la biodiversité.
Soulager la faune et la flore perturbées par la lumière artificielle. Voici aussi la mission d’associations comme Greenpeace ou la Ligue de Protection des Oiseaux en Indre-et-Loire. En ce 1er week-end de mars elles ont mené une opération de collage de stickers sur des panneaux publicitaires illuminés dans le centre-ville. Leur message : zéro watt pour la pub. En clair, pas question de consommer de l’électricité pour inciter à la (sur)consommation.
Ce lundi, ces autocollants étaient encore visibles, notamment sur des abribus de la gare de Tours qui s’illuminent à la nuit tombée. Mais les écologistes visent également les panneaux LED que l’on voit par exemple Gare de Tours ou au-dessus de l’entrée du Vinci.
D’après le site Greenvoice, ce type d’outil électronique émettrait jusqu’à 2,5 tonnes de CO2 au cours de sa vie. « La publicité lumineuse est le symbole parfait de « l’ancien monde », dont le moteur principal impose une croissance perpétuelle, quels qu’en soient les effets sur notre environnement et notre vie » peut-on y lire.
Les associations comme le comité tourangeau de Résistance à l’Agression Publicitaire ou ANC Action Non-Violente COP21 Tours tentent donc de convaincre les pouvoirs publics ou entreprises de s’en passer… jusqu’ici sans succès, puisqu’ils ne sont par exemple par interdits par le plan de publicité de Tours Métropole. D’autres mobilisations sont donc envisageables dans le futur.
