Au début du mois de mai, la mairie de Paris annonçait l’entrée en vigueur d’un arrêté pour interdire la consommation de protoxyde d’azote dans certains quartiers, ainsi que la vente de ce produit aux mineurs. St-Pierre-des-Corps l’imité quelques semaines plus tard.
Dans un communiqué, la mairie indique qu’elle prend des mesures pour empêcher la consommation de gaz hilarant sur la voie publique, et donc que les mineurs n’ont plus le droit de s’en procurer. A notre connaissance, l’initiative est inédite en Indre-et-Loire.
« Ces arrêtés rentreront en vigueur dans les prochains jours et visent à prévenir les risques d’atteinte à la santé et à la salubrité publiques au vu de la « banalisation » de la consommation de ce gaz hilarant en particulier chez les jeunes » explique l’adjoint au maire Amin Brimou.
« Des habitants, les forces de l’ordre (polices municipale et nationale) et les services chargés de nettoyer les rues, avenues et parkings publics retrouvent souvent ces petites cartouches métalliques vides à côté de restes de ballons gonflables sur la voie publique. D’autres actions seront engagées sur le sujet » complète l’élu.
Souvent perçu comme inoffensif, parce qu’il déclenche surtout des fous rires, le protoxyde d’azote a néanmoins des effets sur la santé quand on en consomme à forte dose. C’est aujourd’hui le troisième produit le plus répandu en France après l’alcool et le tabac. A la base, son usage n’est pas pensé pour la récréation mais pour l’alimentaire (les bombes de chantilly) ou le milieu médical (anesthésiant).
