Jeudi soir, une vingtaine de travailleurs indépendants de Tours se sont retrouvés pour un apéro destiné à créer des liens entre freelances. Nous y étions aussi.
Avec un verre de vin corse, un bon morceau de fromage et un peu de charcuterie on a les ingrédients nécessaires pour engager une bonne conversation constructive. Au sous-sol de l’A Torra de Tours, l’élégante cave de la Place de Châteauneuf se remplit à vue d’oeil. Il y a une bonne ambiance mais ici beaucoup ne se connaissant pas. On croise les Code Troopers qu’on vous avait déjà présenté mais sinon on va de découverte en découverte : un webdesigner, une traductrice et une experte en ingénierie sociale… Les profils sont variés et les histoires singulières. Toutes ces personnes sont freelances, c’est-à-dire qu’elles travaillent à leur compte. Pour elles, pas toujours facile de se faire des clients et de créer leur réseau professionnel. C’est pour ça qu’elles sont nombreuses à se réunir ce soir sous l’impulsion d’un certain Philippe Fercha, webdesigner indépendant entre Tours et Paris.
C’est la deuxième fois qu’il fait ça et il l’assure, lors de la première le 30 juillet, (et malgré les vacances) il a pris plein de bons contacts. En fait c’est par le biais d’une jeune entreprise parisienne qu’il a pu monter ce moment convivial. Il s’agit d’Hopwork, une plateforme ou les freelances peuvent créer un profil et ainsi attirer des clients potentiels. Employant 15 personnes, la société qui existe depuis deux ans se félicite notamment de travailler avec de grosses entreprises comme des banques.
“Nous avons 10 000 membres inscrits” nous explique Marguerite de Chassey, venue spécialement de Paris pour rencontrer les participants. “Beaucoup d’entre eux sont des dévelppeurs dans l’informatique mais nous avons aussi des architectes ou des consultants.” Le site qui se rémunère en prenant 10% de commission sur les contrats signés grâce à son procédé de mise en relation a chapeauté récemment ces moments de réseautage “à la demande des membres. C’est aussi eux qui ont voulu qu’un représentant d’Hopwork soit présent pour avoir un relais s’ils ont des questions.” Car il n’est pas nécessaire d’être inscrit pour venir. Si la mayonnaise prend, de nouvelles réunions de ce genre, baptisées Hopdrink, devraient bientôt s’inviter dans l’agenda des jeudis tourangeaux.
Olivier COLLET
