La salle dédiée au jazz s’est débridée.
Une princesse et un bouc ont présenté la saison du Petit Faucheux de Tours ce jeudi soir. Voilà une idée loufoque mais plaisante pour découvrir le programme des mois à venir dans cette salle dont la renommée n’est plus à faire pour les amateurs de jazz. Que ce soit dans ses murs, dans l’agglo ou jusqu’à Amboise (pour les scolaires), l’équipe du président Syvlain Mousset a trouvé la recette pour diffuser spectacles et créations, notamment par le biais de festivals comme Emergences qui reviendra du 5 au 13 novembre.
Cette fin d’année 2015 marque aussi l’apogée d’un long travail de résidence de deux ans pour un certain Sébastien Boisseau. Lequel est venu brièvement résumer son travail sur la scène. Parmi ses initiatives, on retiendra notamment la mise en place des rendez-vous « 1 salon, 2 musiciens » où l’improvisation musicale avait toute sa part. N’hésitant pas à jouer sans filets pour la première fois avec d’autres artistes comme il le fera le 7 octobre, le musicien sera suivi par un belge à partir de 2016, Joseph Dumoulin.
Par ailleurs, si vos pas vous mènent jusqu’au Petit Faucheux, en ce moment, vous pourrez y trouver les très belles photos N&B de Rémi Angelli, présent pour ce coup d’envoi de saison. A suivre aussi : le rendez-vous « Tu es belle et tu sens bon » dès la semaine prochaine (du 1er au 3 octobre), ce sera entre les quartiers Colbert, Paul Bert et Cathédrale. On ne manquera pas non plus les boeufs un mercredi par mois (dont celui du 7 octobre dont on parlait plus haut), les travaux du choeur pour les enfants de 10 à 17 ans (il affiche complet !)… « Le Petit Faucheux c’est un retour aux sources, c’est frais comme la rosée du matin » soulignaient avec une juste ironie les comédiens venus mettre l’accent sur les temps forts des mois à venir.
Sur un point plus institutionnel (l’association est financé par tous les acteurs publics) le Petit Faucheux pourrait voir ses terrasses rénovées si la mairie vote l’investissement (et ce après un coup de pouce pour le matériel scénique). Des ruches et des vers de terre vont aussi s’installer sur son toit pour lui donner un côté écolo.
Olivier COLLET
