Objectif : leur donner envie de rester en Touraine.
« Tours compte 3 000 étudiants étrangers et 600 nouveaux élèves arrivent chaque année » explique Delphine Boulet de l’association The Education Valley. C’est cette structure qui organisait ce mercredi la soirée d’accueil aux étudiants venus d’ailleurs et qui ont fait le (bon) choix de venir apprendre à Tours pour quelques semaines ou plusieurs années.
Conviés à l’Hôtel de Ville (où ils étaient nombreux à se faire prendre en photo sous les dorures), les jeunes expats pouvaient prendre des informations sur la mutuelle, la banque, les transports ou la 4G mobile ou encore participer à une sorte de speed dating dans la salle des mariages. C’est ce moment que nous avons choisi « d’espionner ».
De la Roumanie au Japon en une minute…
Une bonne dizaine de tables sont installées, sur chacune d’elles trône un sablier et l’une des chaises est occupée par un étudiant Tourangeau ou une étudiante Tourangelle pure souche. Puis, à tour de rôle, ces jeunes hommes et femmes sont rejoints par leurs collègues étrangers pour un échange d’une dizaine de minutes, histoire de se présenter, d’expliquer les raisons de leur venue en bord de Loire, de parler de leurs projets, poser quelques questions… La conversation a parfois du mal à démarrer mais souvent il suffit de quelques minutes pour voir fuser les premières blagues : malgré les accents, les difficultés à manier le français ou le bruit ambiant, tout le monde semble se comprendre.
« On a rencontré des jeunes de tous horizons : des américains, des chinois, des japonais, des italiens, des allemands, des roumains… » nous explique James, 19 ans. « Certains sont hébergés en famille d’accueil, d’autres vivent chez des amis. Il y a des étudiants en médecine, en biologie, en école d’hôtellerie, surtout beaucoup viennent pour apprendre le français ». Le jeune homme qui a su tout de suite trouver l’alchimie pour faire vivre ses Speed Meetings enchaîne les questions, distille de précieux conseils de tourisme : un vrai VRP de notre région. Mais il a déjà de l’expérience : James s’engage en effet toute l’année au sein de l’association AUDICEE qui organise beaucoup d’événements à destination de ces étudiants d’un autre monde afin qu’ils se sentent ici comme chez-eux. Et apparemment ça marche…
Olivier COLLET
