Le Refugee Food Festival revient à Tours pour une deuxième édition. Du 6 au 14 juin, ce sont 9 établissements qui s’engagent à partager leurs fourneaux avec des cuisiniers réfugiés pour des collaborations uniques. Tout le mois de juin, ce festival voyage à travers 11 autres destinations en France et à Genève en Suisse.
Le Refugee Food Festival est un projet qui vise à faire évoluer les regards et changer les mentalités sur les réfugiés. “L’inconnu fait peur, l’idée est de changer le regard et sensibiliser sur les réfugiés qui sont trop souvent victimes de discrimination” explique Ines Cohen responsable nationale du festival.
Cette dernière explique que l’objectif final est de tendre vers une insertion professionnelle afin de faciliter l’inclusion des réfugiés participants dans les métiers de bouche.
Et pour mener à bien ce projet, plusieurs binômes sont créés. Constitués d’un chef tourangeau et d’un cuisinier réfugié afin de croiser les cultures autour de l’alimentation.
Au programme :
- Le jeudi 6 juin, un déjeuner franco-guinéen a lieu chez Beurre noisette à Tours
- Le jeudi 6 juin un dîner franco-syrien chez Les roseaux pensants (Cormery)
- Le vendredi 7 juin au Super 9 de Tours, un diner aux saveurs françaises et somaliennes
- Le lundi 10 juin Chai max à Tours pour un déjeuner mi français mi afghan
- Le mercredi 12 juin est proposé un déjeuner aux couleurs de l’Ukraine chez Sésame à Tours
- Le mercredi 12 Juin, le dîner sera un mélange de mets français et tchétchènes au Martin bleu à Tours
- Le vendredi 14 Juin, un banquet franco-somalien à la guinguette de Tours au restaurant La petite embarque x La cabane à matelot clôturera l’évènement.
- Et du 6 au 14 Juin, dans les établissements cités plus haut, une bière issue d’une collaboration entre “La P’tite Maiz” et le péruvien Martin Gonzales Raygada sera disponible.
À noter également que ce jeudi 23 Mai 2024, la cuisine centrale de Tours participe à l’évènement. Ce jour-là, les 8500 repas confectionnés (notamment pour les écoles de la ville) seront issus d’une collaboration avec une réfugiée Soudanaise.
Manola Mariano
