L’Indre-et-Loire ne veut pas expérimenter le RSA sous condition d’activité

C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022. Dans le but d’accompagner les allocataires du Revenu de Solidarité Active vers la reprise d’un emploi, le chef de l’Etat voulait conditionner le versement de l’aide à 15h d’activité par semaine. Le gouvernement dit prévoit de la souplesse (par exemple pour les autoentrepreneurs ou des personnes avec des profils particuliers) mais il compte bien déployer au maximum la mesure.

Ainsi, le dispositif commence doucement à se déployer. En Centre-Val de Loire, le Loiret le teste sur certains territoires (encore un peu tôt pour faire un bilan). Et au total, près de la moitié des départements envisagent d’expérimenter ce programme. Mais pas la Touraine.

Interrogée par Info Tours, la présidente du Conseil Départemental Nadège Arnault confirme qu’elle n’est pas candidate auprès de l’exécutif. C’est sa collectivité qui gère le versement du RSA et l’accompagnement des 13 400 personnes qui en bénéficient mais elle ne souhaite pas franchir le pas. « Il y a trop d’inconnues » justifie-t-elle, évoquant notamment la difficulté de suivre « l’effectivité des heures réalisées auprès des différents partenaires », autrement dit de contrôler que les 15h demandées ont bien été effectuées.

« On a d’autres choses à faire, on va se concentrer sur ce qui est obligatoire. Je préfère qu’on aille vers un approfondissement de la réponse » complète l’élue qui veut être très active « sur l’insertion et l’accompagnement ». Il y a quelques années, un dispositif dédié aux allocataires du RSA JobTouraine avait ainsi été créé, mais aussi un programme pour suivre de près les nouveaux bénéficiaires. « En 2-3 mois certains arrivaient à retrouver du travail » note Nadège Arnault.

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