Les Jeux Olympiques de Paris 2024 débuteront le 26 juillet puis les Jeux Paralympiques commenceront le mercredi 28 août pour s’achever le 8 septembre. C’est la première fois que la France accueillera des Jeux d’été dédiés au handisport et ça se fête. Pour l’occasion, l’Hôtel Goüin de Tours accueille une exposition spéciale jusqu’au 2 juin : « D’un regard à l’autre, le parasport, un chemin vers la résilience ».
L’installation occupe la cour du monument, son rez-de-chaussée et le premier étage. Il s’agit d’un parcours en deux temps : d’abord une série de portraits réalisés par le photographe Jacques Cohen. On y découvre des athlètes spécialistes de l’escrime, d’équitation, d’athlétisme… Tous et toutes ont un handicap. « Cette exposition révèle la force et la détermination des athlètes aux parcours exceptionnels » annonce son descriptif.
L’événement a notamment été réalisé avec le soutien du Comité Départemental Handisport d’Indre-et-Loire. Au total 40 personnalités sont à découvrir, en particulier des étoiles montantes de la région Centre-Val de Loire telles que Typhaine Soldé, Laurent Chardard, Frédéric Sausset, Gwénaëlle Coffin, Gwendoline Bessonnier, et Marie-Amélie Le Fur, triple championne paralympique et désormais présidente du Comité Paralympique et Sportif Français (elle est originaire du Loir-et-Cher).
En parallèle, le premier étage propose de tester deux disciplines en condition comme aux Jeux Paralympiques. D’un côté, le tennis de table avec des lunettes qui simulent la forte déficience visuelle (essayez de rattraper la balle et vous verrez que c’est très compliqué), et de l’autre le parabasket : un fauteuil roulant est installé au pied d’un panier et vous devez essayer de marquer avec votre ballon.
Dans le cadre de cette exposition, l’Hôtel Goüin a également renforcé son accessibilité aux publics en situation de handicap. Elle n’est pas encore optimale dans ce site classé monument historique. Un Scalamobil est ainsi mis à disposition pour les personnes à mobilité réduite, tandis qu’une visite virtuelle permet de découvrir l’exposition sans se déplacer dans les étages ou de s’approcher des panneaux d’explication écrits trop petit. Pour cela, il suffit d’utiliser l’application Wevisites sur son smartphone (accessible en plusieurs langues via une synthèse vocale).
Enfin, plusieurs associations animeront des ateliers au cours des 3 mois de l’événement. L’entrée est gratuit du mercredi au dimanche de 14h à 18h.
