267 voix pour… 50 contre. Alors qu’on pensait le Sénat plus réticent que l’Assemblée sur la question, la chambre haute du Parlement a finalement voté très largement en faveur de l’inscription de la liberté de recours à l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Le scrutin s’est déroulé ce mercredi 28 février et il a permis d’adopter un texte identique à celui porté par les députés ce qui évite un ralentissement du projet.
Parmi les 267 voix favorables au texte, on en compte 3 en provenance de l’Indre-et-Loire. Le sénateur Les Républicains Jean-Gérard Paumier originaire de Saint-Avertin salue ainsi « un texte de protection maximum pour la liberté des femmes, équilibré et de compromis« . Son collègue centriste Vincent Louault, ex-maire de Cigogné, a également réagi en faisant part de sa satisfaction :
» Oui, il faut sanctuariser ce droit. Et après, il faudra passer la seconde. Comme l’accès aux soins pour les femmes qui ont besoin d’une IVG avec des temps d’attentes très longs, ce n’est pas acceptable. Il faut que le suivi médical, l’hôpital suivent. »
Enfin le sénateur socialiste Pierre-Alain Roiron, ex-maire de Langeais, salue « un vote historique, une avancée politique majeure pour les droits des femmes » tout en relevant les 50 oppositions. Selon lui c’est « une preuve ultime de la nécessité de protéger ce droit fondamental.«
Pour être définitivement adopté, le projet doit désormais être débattu par l’ensemble des parlementaires réunis en congrès au Château de Versailles. Cela devrait se faire dès lundi 4 mars. Ce jour-là, il faudra 60% de voix afin que l’inscription soit confirmée. Cela devrait être le cas.
