Tours Métropole : qui gagne et qui perd ? Le dernier bilan du recensement dans l’agglomération

Chaque année l’INSEE publie les chiffres du recensement à la fin du mois de décembre. Pour 2023, ils ont été dévoilés ce jeudi 28. Ils permettent de savoir précisément combien de personnes vivent dans chaque commune du département d’Indre-et-Loire, avec un comparatif sur une décennie. Ces données permettent notamment aux pouvoirs publics d’étudier l’évolution de leur population. Cela sert à déterminer par exemple les besoins en écoles ou autres services publics. Mais aussi la politique du logement pour répondre aux besoins.

Précision : les chiffres de l’INSEE publiés en cette fin d’année 2023 sont officiellement datés de 2021. Un délai qui permet de pondérer les données recueillies lors du recensement annuel mené chaque hiver.

Dans Tours Métropole, la dynamique est plutôt positive. Principale agglomération du département, et la plus grande de la région avec celle d’Orléans, elle a tendance à gagner des habitants. Cela dit, la tendance n’est pas la même partout.

Voici le détail pour les 22 communes :

Ballan Miré comptait 8 106 habitants en 2010 et 8 217 pour les derniers chiffres disponibles. L’augmentation est donc de 0,6% par an en moyenne, malgré une baisse au milieu de la décennie puisque la commune comptait 7 911 personnes en 2015.

A Berthenay, à l’ouest de Tours, on constate une baisse continue de la population passée de 742 habitants en 2010 à 692 personnes dans le dernier bilan de l’INSEE. C’est -0,8% chaque année.

Chambray-lès-Tours est dans le top 5 des communes les plus prisées de Tours Métropole en ce moment : +0,7% de population chaque année, plus de 800 personnes en plus en une décennie. On était à 10 733 habitants en 2010 pour atteindre 11 589 désormais.

A Chanceaux-sur-Choisille on a connu deux tendances en une dizaine d’années : une centaine de personnes parties entre 2010 et 2015 mais une tendance à la hausse ces derniers temps. La commune affiche désormais 3 519 habitants.

Toutes les communes rurales de l’agglo ne sont pas logées à la même enseigne. Si Berthenay voit sa population baisser, celle de Druye progresse. C’est léger mais tout de même : seulement 3 personnes de plus depuis 2015 mais depuis 2010 on est passé de 895 habitants à 973.

A Fondettes, on se rapproche tranquillement des 11 000 habitants au rythme de +0,4% de population par an. Le dernier chiffre disponible fait état de 10 741 Fondettois et Fondettoises soit presque 400 de plus qu’en 2010.

Joué-lès-Tours ne cesse de confirmer sa dynamique en tant que deuxième plus grande commune du département. Elle comptait un peu moins de 36 000 personnes en 2010 et s’établit aujourd’hui clairement au-dessus des 38 000 (38 183). C’est une augmentation moyenne de 0,3% par an.

A Luynes, l’une des communes les plus à l’ouest de Tours, pourtant desservie par Fil Bleu, on observe une baisse de la population. 80 personnes perdues depuis 2015 pour s’établir à 5 075 habitants lors du bilan publié ces jours-ci par l’INSEE. On est revenu au niveau de 2010 où la petite ville rassemblait 5 078 personnes.

De son côté, La Membrolle-sur-Choisille prend du galon : avec 3 291 habitants elle gagne quasiment 300 personnes en une décennie, +0,4% par an.

Si la population de Mettray s’est contractée de 2010 à 2015, elle remonte doucement depuis. On y compte aujourd’hui 2 062 personnes ce qui reste quand même moins que les 2 104 recensées en 2010.

Avec +0,6% de population chaque année, Notre-Dame-d’Oé est dans le peloton de tête des communes qui se densifient le plus. Elle s’approche des 4 200 personnes (4 191) quand elle était juste en-dessous des 4 000 en 2010.

Juste à côté, Parçay-Meslay s’affiche comme la municipalité la plus dynamique de l’agglomération : +2% de population chaque année avec 2 555 personnes au dernier recensement, soit environ 300 habitants gagnés depuis 2015. C’est aussi l’un des chiffres les plus élevés du département.

A La Riche, malgré de gros programmes immobiliers et la perspective d’un tram, la tendance de la population est à la baisse. Une petite centaine de personnes en moins entre les chiffres de 2015 et ceux dévoilés ces jours-ci. On est tout de même à 10 325 personnes, contre 10 080 en 2010.

Au nord de la Loire, Rochecorbon se maintient au-dessus des 3 000 habitants mais fait un peu le yoyo : 3 311 en 2010, 3 179 en 2015 et 3 220 cette fois-ci. L’augmentation est de 0,2% par an.

Saint-Avertin est pile à 15 000 habitants contre 13 947 en 2010 et 14 954 en 2015. L’augmentation de la population y est de 0,1% par an en moyenne.

Saint-Cyr-sur-Loire est la grande commune de l’agglomération avec la plus forte dynamique : +1,1% de personnes qui y vivent chaque année soit 17 004 habitants contre 16 072 en 2010.

A Saint-Etienne-de-Chigny, commune la plus éloignée de Tours, la dynamique est positive : +0,8% par an, mieux que Chambray. On y compte 1 614 personnes contre 1 426 en 2010, 1 542 en 2015.

En revanche Saint-Genouph perd des habitants : 30 personnes depuis 2015, soit 1 025 aujourd’hui. C’était 1 028 en 2010. Avec -0,5% de population en moins par an c’est la baisse la plus forte de Tours Métropole.

A l’Est, Saint-Pierre-des-Corps flirte avec les 16 000 habitants : 15 909, +0,2% de population par an en moyenne ; Cela fait quasiment 800 personnes arrivées depuis 2010.

Savonnières est également dans le top 5 des communes les plus demandées : +0,8% de population en moyenne pour passer de 3 118 habitants en 2010 à 3 294 lors de ce dernier recensement.

A Tours, on a gagné 3 000 habitants depuis 2010 : 137 658 actuellement, 134 817 il y a une décennie soit +0,2% par an. Pour comparer, la ville d’Orléans est à 116 000 habitants. Tours est donc de loin la commune la plus peuplée du Centre-Val de Loire.

Enfin à Villandry, on compte 1 136 habitants et +0,6% de population par an ce qui en fait la 6e commune la plus dynamique de l’agglomération. Elle a gagné une soixantaine de personnes depuis 2010.

Voici donc le classement des 5 communes les plus peuplées de Tours Métropole :

Tours, 137 658 personnes

Joué-lès-Tours, 38 183 personnes

Saint-Cyr-sur-Loire, 17 004 personnes

Saint-Pierre-des-Corps, 15 909 personnes

Saint-Avertin, 15 000 personnes

Ce top 5 est le même à l’échelon départemental, puisqu’Amboise compte 12 938 habitants (en baisse par rapport) 2015 où elle était au-dessus des 13 000 personnes). Elle reste tout de même encore bien au-dessus de Chambray.

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