La crise de l’inflation rattrape la région Centre-Val de Loire. Cette fin de semaine, le Conseil Régional se réunit à Bourges en vue de préparer son budget 2024 et, clairement, il ne contient pas de bonnes nouvelles pour le portefeuille. Entre la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, la majorité de gauche présidée par le socialiste François Bonneau se dit contrainte d’augmenter plusieurs tarifs.
Annoncée dès la rentrée, la hausse des prix des repas se confirmer pour les cantines des lycées ligériens : en 2024, les repas seront facturés 3% plus chers qu’aujourd’hui mais en parallèle une nouvelle grille tarifaire va entrer en service avec des évolutions tenant compte des revenus des familles.
Ce qui va faire mal aussi c’est la progression de la taxe sur les immatriculations de nouveaux véhicules : une progression de plus de 10%. La droite dénonce un barème tarifaire parmi les plus élevés du pays.
Mais il n’y a pas que sur la route que l’addition s’annonce plus élevée. Les transports en commun vont aussi être touchés. Inchangés depuis 2017, les tarifs du réseau Rémi vont bondir de 6% le 1er janvier prochain, ce qui représente par exemple 1€40 de plus pour un trajet Tours-Orléans en train TER, contre 21€ aujourd’hui. La mesure, qui concerne aussi les abonnements mais pas les cartes de réductions, doit rapporter 8 millions d’€ par an, soit le budget consacré à la gratuité offerte aux 15-25 ans sur réservation les samedis, dimanches et jours fériés.
