Festivals, rencontres et marathon : les sorties ciné à ne pas rater aux Studio à Tours

7 salles, 1 054 fauteuils et une demi-douzaine de festivals accueillis à l’année… Les Studio de Tours restent un acteur majeur du cinéma tourangeau. En 2023, le multiplexe art et essai du centre-ville basé Rue des Ursulines devrait totaliser environ 280 000 entrées. C’est loin des 350 000 d’avant Covid et en-dessous des 300 000 personnes attendues pour afficher une sérénité financière mais ça reste une très belle fréquentation, par exemple supérieure à celle du CGR Centre situé également au cœur de la ville.

Malgré son statut, et ses 6 décennies d’expérience, le complexe associatif travaille perpétuellement pour attirer de nouveaux publics. En ce moment, c’est sur le public jeune qu’il se concentre. Un objectif en cours depuis plusieurs années qui commence à porter ses fruits : « Aux séances de 21h, on a presque que des jeunes » explique par exemple la responsable du FICAT, le festival tourangeau du film asiatique qui s’ouvrira le 20 mars 2024 et s’achèvera le 1er avril (7 à 8 films seront en compétition, le thème n’a pas encore été dévoilé).

La jeunesse, également très friande d’événements comme la Nuit des Studio (15 films projetés de 18h à 6h du matin le 1er juin 2024, volontairement à l’écart du festival Aucard de Tours pour éviter une concurrence avec les concerts de la Gloriette). Les Marathons initiés en 2022 trouvent également leur public : 180 personnes par séance pour la première édition autour de la saga Harry Potter en 2022. L’équipe de programmation espère diffuser les 6 premiers films Star Wars sur le 1er week-end de juillet 2024.

On parlait des festivals avec le FICAT. C’est loin d’être le seul. L’événement Désir Désirs consacré aux films évoquant les sujets LGBT sera lancé le 17 janvier. Les Studio programmeront également une soirée sur Mayotte en cet automne 2023 dans le cadre du festival Plumes d’Afrique sans oublier leur association avec d’autres événements comme le festival de BD A Tours de Bulles.

Et puis bien sûr, les Studio c’est aussi une trentaine de rencontre annuelles avec des équipes de films : « On aimerait plus d’acteurs et d’actrices, ce sont surtout les réalisateurs qui viennent » commente le président Dominique Plumecocq. Tout de même, le 3 novembre c’est un poids lourd du cinéma indé français qui fera le déplacement à Tours, Karim Leklou pour présenter Vincent doit mourir où il joue un homme traqué par la foule, « à la limite entre le film d’horreur et le fantastique » explique notre interlocuteur.

D’ailleurs, sa carrière a décollé après un court-métrage tourné à St-Pierre-des-Corps. « C’est un ogre doux du cinéma, comme disait Télérama. C’est complètement ça avec sa voix grave, son humour dévastateur. La première fois qu’on a mangé ensemble il plaisantait, bousculait l’équipe d’accueil avec beaucoup de bienveillance et de gentillesse. On le voit beaucoup maintenant… et dans des rôles marquants » poursuit Dominique Plumecocq.

Toute la programmation des Studio est disponible sur son site Internet dont la prochaine séance Ciné Relax de ce samedi 21 octobre (projection pensée spécialement pour un public avec handicap) ou la soirée Halloween du 28 octobre.

Olivier Collet

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda