Des cars moins polluants. C’est la promesse du Conseil Régional pour ses lignes scolaires ou régulières en Centre-Val de Loire. Et si d’un côté la collectivité finance l’achat de véhicules neufs qui n’ont pas besoin de faire le plein à la pompe mais via une prise électrique (2 cars en Indre-et-Loire), elle encourage également un procédé encore plus vertueux : la conversion de véhicules diesel vers l’électrique. On appelle ça le rétrofitage.
Le Centre-Val de Loire a été la première collectivité de France à faire circuler un car rétrofité. L’expérience a été menée en Touraine et c’est un succès. Elle va maintenant accélérer le processus. En cette fin septembre, l’institution annonce la commande de 20 véhicules rétrofités supplémentaires opérationnels dès la rentrée 2024 sur des circuits exploités par l’entreprise Transdev (qui opère notamment en Indre-et-Loire).
Concrètement, le système diesel de cars de marque Iveco sera remplacé par une batterie électrique produite en France et garantie 7 ans. Son autonomie minimale sera de 150km. avec aussi la promesse d’un trajet silencieux et sans émissions. L’avantage c’est qu’elle prolonge la vie d’un véhicule d’occasion et occasionne donc moins de production de matière première; A l’intérieur, aucun changement : il y a le même nombre de places et toujours autant d’espace pour les bagages dans les soutes.
Les opérations de maintenance débuteront en janvier 2024 par la société Rétrofleet avant des essais au printemps et une mise en service à la rentrée.
