Attendue depuis de nombreuses années, la nouvelle cuisine centrale de Tours qui doit remplacer celle actuelle située dans le quartier des Fontaines, ouvrira ses portes en 2025 annonce la première adjointe de Tours, Alice Wanneroy, qui porte le projet depuis 2020.
Cette cuisine centrale doit fournir les repas aux 58 écoles maternelle et élémentaire de la ville de Tours, ainsi que les structures petite enfance, soit jusqu’à 11 000 repas par jour. Elle sera localisée à Tours-Nord, à l’angle de la rue de Suède et de la rue de Marcet.
Les travaux devraient débuter en 2024 pour une durée d’un an. Le coût du nouvel équipement sera autour de 20 millions d’euros, plus que prévu initialement, ce que ne manque pas de faire remarquer le groupe d’opposition « Tours Nous Rassemble » et notamment l’ancien maire Christophe Bouchet qui regrette que la ville ait perdu du temps, alors que le projet avait été lancé quand il était lui-même maire (2017-2020). Autre grief de l’ancien maire, celui d’avoir abandonner la mise en commun de l’équipement avec le CHU de Tours, comme il l’avait imaginé. Pour lui cela aurait permis des économies d’échelle.
Du côté de la majorité municipale actuelle, on assume néanmoins les choix faits, préférant se focaliser sur les avancées que permettra le nouvel équipement. Ce dernier contiendra une légumerie à la capacité de deux tonnes de fruits et légumes bruts transformés par jour, un module « petite enfance » pour les crèches avec des repas 100% faits maison, un espace pâtisserie qui permettra de les fabriquer sur place, mais aussi un fonctionnement à basse température permettant de mieux conserver les nutriments des repas.
« L’objectif 2025 est de proposer 100% de fruits et légumes bio et majoritairement locaux, tout en diversifiant les apports en protéines » explique ainsi Alice Wanneroy.
Cette dernière insiste par ailleurs sur le travail mené pour réduire la production de déchets. Ainsi la totalité des contenants jetables seront supprimés au profit de contenants réemployables. La ville investit dans ce sens dans 13 200 bacs en inox. Pour l’instant, la ville indique que ce sont 200 tonnes de barquettes jetables qui sont consommées à l’année.
Enfin dernier point mis en avant, le parcours pédagogique afin de « sensibiliser les enfants des écoles, ainsi que leurs parents, au bien manger » explique encore l’élue.