Tous les ans, la ville de Tours habille le pont Wilson de drapeaux conçus par des artistes différents. Leurs thématiques varient en fonction de l’année et de l’artiste.
Pour cette édition 2023, les pavois sont signés par l’artiste plasticienne Emmanuelle Lauer, originaire d’Alsace et installée à Vendôme en Loir-et-Cher. Ses visuels sont largement inspirés de l’écriture manuscrite et de Louis XI, le dernier roi du Moyen-Age qui a passé une grande partie de sa vie à Tours avant de décéder au Château du Plessis (aujourd’hui sur la commune de La Riche). Le projet s’inscrit d’ailleurs dans un vaste programme de commémoration du 600ème anniversaire de sa naissance avec des animations dans toute la ville jusqu’en décembre.
Inauguré ce vendredi 16 juin, le décor du Pont Wilson restera en place jusqu’au 15 octobre. Un grand week-end événementiel est prévu le 1er et le 2 juillet (la date anniversaire officielle de Louis XI étant le 3).
« On n’y prête pas toujours attention »
Un pavoisement qui ne laisse jamais indifférent les Tourangeaux. Parfois même un avis un peu négatif. Hélène et Raymonde, deux retraitées avouent être passées à côté des drapeaux sans forcément les regarder attentivement. Pour autant, elles ont pris l’habitude de voir de la couleur sur ce pont et affirment que s’il n’y avait rien ça serait « un peu triste ».
En revanche, Nadège et Serge, se sont posés la question de l’origine du projet. Les deux Tourangeaux aiment voir les drapeaux sur le long du pont qu’ils trouvent garni de lampadaires pas forcément esthétiques. Cependant, là, ils n’ont pas saisi de suite la signification. « C’est moins bien que ceux de la dernière fois, il y a trop d’écritures on ne peut pas lire dessus ».
On peut tout de même apercevoir la silhouette du roi Louis XI ou encore des plantes, toutes comestibles, telles que du blé, des pois, du houblon ou encore des cerises.
Eve Jouneau