Le 1er décembre c’est la journée mondiale de lutte contre le sida. La France est aujourd’hui en capacité de traiter la maladie de façon à éradiquer le risque de décès prématuré mais encore faut-il savoir qu’on a le virus du VIH pour entamer une thérapie… et surtout faire le nécessaire pour ne pas transmettre le syndrome.
Ainsi, le Centre-Val de Loire est la 2e région de France avec le plus fort taux de tests VIH positifs, soit environ 2 découvertes d’infection pour 1 000 dépistages (moyenne nationale : 1,3 pour 1 000). Seule l’Île-de-France a des chiffres plus élevés. On estime qu’acyuellement 3 300 personnes séropositives vivent en Centre-Val de Loire, soit à peu près la population d’une commune comme Savonnières ou Nazelles-Négron.
La journée du 1er décembre est donc l’occasion de faire de la prévention, en particulier pour encourager les dépistages qui permettent également de détecter d’autres pathologies sexuellement transmissibles en pleine recrudescence comme la syphilis, des infections qui peuvent être présentes sans symptômes et donc se transmettre sans que personne ne s’en rende compte. C’est d’ailleurs le cas pour 70% des personnes infectées.
Pour rappel : le dépistage du VIH consiste à faire une analyse sanguine. C’est pris en charge par la sécurité sociale.
Ce jeudi, on pourra en faire gratuitement sur le marché de Loches ou au sauna HSH de Montlouis via l’association Aides qui lutte contre le sida qui prévoit aussi une « Nuit du dépistage » à Tours ce même jour. Par ailleurs, une action d’information est prévue pour les femmes précaires accueillies au centre Interm’aid de Tours. A la fac de droit, dépistages et stand d’info sont prévus ce 1er décembre avant un café santé au bar Le St Germain Avenue de Grammont ce vendredi soir à 20h. On y parlera de l’évolution du VIH dans le temps.