Depuis plusieurs mois les élevages de volailles sont en alerte car la grippe aviaire rôde. Ce virus inoffensif pour l’homme peut décimer poules, canards ou dindes… Les règles sont strictes : dès qu’un animal est malade l’exploitation doit abattre tous les autres pour éviter le risque de contagion et une zone de sécurité est mise en place dans les kilomètres alentour afin d’éviter la propagation à d’autres unités. Les mesures ont même été durcies ces dernières semaines avec l’interdiction totale de sortir les volailles.
Depuis le début de l’épidémie, l’Indre-et-Loire a été relativement épargnée. Quelques cas ont été signalés en Lochois et Chinonais, mais surtout sur de petits élevages et sans contagion derrière.
En revanche, pour la première fois le virus gagne l’agglomération tourangelle en cette fin novembre. Ce vendredi, la ville de Tours informe que « deux oies de Touraine sont décédées dans l’enclos animalier du Bois des Hâtes, et les analyses ont confirmé qu’elles étaient porteuses de la grippe aviaire. Les enclos du Jardin Botanique, dont s’occupe la même équipe de soigneurs-animaliers, pourraient être en lien épidémiologique avec ceux du Bois des Hâtes (situé au sud de la commune, près de Chambray). »
Cela veut dire que les soigneurs auraient pu transporter le virus jusqu’au Boulevard Tonnellé. « Par mesure de précaution et conformément aux instructions des services vétérinaires préfectoraux, le Bois de Hâtes est désormais interdit au public ainsi que la zone animalière du Jardin Botanique. De nouvelles séries d’analyses seront réalisées durant les semaines à venir. La réouverture des enclos dépendra des résultats » indique la ville.
Voilà donc pourquoi le Jardin Botanique est en partie fermé depuis ce vendredi.