Tours verra-t-elle un skatepark digne de ce nom sur son territoire ? La question mérite d’être posée, tant le lieu est réclamé par les adeptes de la planche à roulette depuis plus d’une dizaine d’années maintenant. On avait d’ailleurs fait un gros point sur cette question en 2018 sur 37 degrés et force est de constater que près de 4 ans après, le constat est toujours valable.
Pourtant, plusieurs projets ont été annoncés par le passé. Sous Jean Germain au milieu des années 2000, puis à partir de 2016 où le Conseil Municipal des Jeunes s’était saisi de la question et avait réfléchi au projet. La majorité de Christophe Bouchet avait alors validé le principe d’une nouvelle structure « de niveau national » d’une surface de près de 2500 m² Plusieurs lieux avaient même été envisagés (Ile Balzac, Sanitas, Bergeonnerie) et une autorisation de programme d’un montant de plus de 800 000 euros avait été inscrite dans les finances de la ville.
Finalement cette autorisation de programme et ce projet avait été remisé au placard par la majorité d’Emmanuel Denis l’an passé. « Ce projet était pharaonique et une partie ne convenait pas aux habitués car il n’y avait pas de point d’eau, pas de sanitaire » s’est expliqué le conseiller municipal délégué Maxence Brand ce lundi en marge du conseil municipal, lors d’une question des habitants sur le sujet.
Pourtant l’élu en est conscient, « le projet est très attendu » dit-il. Et ce dernier d’évoquer de nouvelles discussions et une concertation en cours autour de deux lieux qui pourraient accueillir une structure permettant la pratique du skate, du roller, BMX ou encore trottinette… L’élu évoque un équipement « conséquent » et un objectif ferme : Que ce dernier voit le jour avant 2024, année des JO de Paris où les sports urbains et notamment le skate seront à l’honneur. Un délai tardif pour Barbara Darnet Malaquin, aujourd’hui élue d’opposition et qui avait géré le sujet sous la précédente mandature.
Quant au skatepark de l’Ile Simon, évoqué également lors de la question, Maxence Brand de parler d’une rénovation des infrastructures, plutôt qu’une reconstruction complète.