La centrale biomasse du Menneton fournit 10 000 logements en chauffage

Après une première ouverture en 2019, la chaufferie biomasse du Menneton est désormais opérationnelle à 100% suite à l’inauguration de la deuxième chaudière sur le site. Ce projet, d’un montant de 21 millions d’euros, confié par Tours Métropole à TM-ED, une filiale du groupe Engie, pour 23 ans, doit permettre à 10 000 logements sur l’ouest de Tours et La Riche mais aussi une trentaine de bâtiments publics comme les hôpitaux Bretonneau ou Clocheville, de se chauffer à la biomasse, c’est-à-dire un réseau de chaleur à partir de plaquettes de bois. Principal avantage : une économie annoncée de 20 à 40% sur les factures.

Depuis plusieurs années, Tours Métropole a fait de ce projet de chaufferie biomasse, un domaine phare de sa politique énergétique. La mise en fonction de la deuxième chaudière du Menneton complète ainsi le dispositif lancé en 2019. « Cela permet d’éviter plus de 19 000 tonnes de Co2 par an » explique ainsi Benoist Pierre, vice-président métropolitain en charge du sujet depuis l’été 2021.

La chaufferie du Menneton et ses deux chaudières de 6mw chacune, est reliée en effet à 14km de canalisations (17 km d’ici 2024). L’énergie produite est renouvelable à 74% nous indique-t-on, le reste étant issu des deux chaudières au gaz d’appoint qui peuvent prendre le relais en cas de panne.

Pour la partie biomasse, les chaudières sont alimentées par des plaquettes de bois provenant de forêts à 100km à la ronde (une obligation légale). Ces plaquettes de bois, ne proviennent pas de bois d’œuvre, nous précise-t-on mais de plaquettes forestières (restes de branches ou troncs inutilisés), de scieries (chutes, copeaux et sciures…) ou de mélanges d’écorces de bois broyées, de palettes…

Outre l’économie énergétique, cette technique de chauffage a un autre avantage selon les élus métropolitains au regard de l’actualité : celui de ne pas être dépendant des fluctuations internationales comme le gaz. De quoi permettre une meilleure stabilité des prix, selon eux.

D’ici 2024, 3 kilomètres de réseaux supplémentaires seront raccordés à cette chaufferie, de quoi permettre notamment une alimentation de l’Hôtel de Ville de Tours, la ZAC des Casernes, ou encore celle du Plessis-Botanique à La Riche.

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