[#MIAM] Hommage aux restaurants tourangeaux qui nous ont quittés

Promis, cet article est moins anxiogène que le magnéto des disparus à la cérémonie des César.

Le début du mois de novembre est une période pendant laquelle on rend hommage à nos chers disparus. Dans les médias, vous voyez d’un coup un grand nombre de sujets sur l’entretien des cimetières, les tendances en matière de cercueils, la beauté des chrysanthèmes… Sur Info Tours on veut faire les choses autrement !

En 2018, nous avions publié un hommage aux startups parties trop vite ou portées disparues : notre publication a tellement bien marché qu’on nous en parle encore régulièrement. Pour 2019 nous avons décidé d’honorer un autre secteur économique dans lequel les entreprises ont une espérance de vie relativement courte. En effet, se lancer dans la restauration est un sacré challenge et de nombreuses affaires peinent à trouver leur public, ou à maintenir une clientèle suffisante pour se maintenir dans le temps. Parfois aussi, elles sont victimes des tendances et se retrouvent démodées avant même d’avoir le temps de devenir cultes. Un équilibre sacrément complexe.

Ci-dessous, nous avons donc rassemblé quelques souvenirs de restaurants ayant vu le jour en Indre-et-Loire. Dans certains cas, faire face à leur absence a été douloureux. Pour d’autres, moins. Une précision tout de même : n’y voyez aucune animosité. Si nous signalons régulièrement des ouvertures, la fin d’une entreprise est aussi une information… que nous avons simplement choisi de présenter de façon non académique.

 

Assiette et Art, né en 2016

« Le tour du monde dans l’assiette et dans les yeux » titrions-nous fin août 2016, à l’ouverture d’Assiette et Art Rue du Grand Marché à Tours. Voilà un projet intéressant qui voulait mélanger restaurant et galerie d’art. La cuisine aux inspirations syriennes y était élégante et appréciée, avec en prime des expositions variées. Depuis plusieurs mois, l’adresse a été remplacée par une crêperie.

Biocité Cuisine, disparition en 2018

Parfois, certaines adresses ferment avant qu’on ait eu le temps de les tester. C’est le cas pour Biocité Cuisine qui avait vu le jour Rue des Halles. Petit frère de Biocité Rue Emile Zola, on pouvait y manger sain et bio au moment de la pause du midi. Des sandwichs, des quiches ou des petits plats. Finalement, l’adresse s’est évaporée en juillet 2018. Mais l’épicerie reste bien vivante de l’autre côté de la Rue Nationale.

 

Le Cahier de Cuisine, apparu en 2014

Cette adresse installée face aux Halles de Tours bénéficiait du titre de Maître Restaurateur : on se souvient y avoir toujours été bien accueillis par sa propriétaire, et les amateurs de homard pouvaient y manger des spécimens sortis directement des aquariums de l’établissement. A notre connaissance, l’ex ministre François de Rugy n’y est jamais passé.

Ma Pause Burger, envolé en 2019

Le Plumereau, Le Commerce… Dans cette petite adresse de la Rue du Commerce les burgers avaient des noms très tourangeaux, et de mémoire on n’a jamais été déçus du voyage. De voyage il est d’ailleurs question avec la nouvelle identité du lieu devenu un coffee shop qui sert des poutines québécoises le midi. Sur le même créneau, une pensée également pour Amadeus Bagel Rue des Halles devenu… une confiserie touristique.

Les Farfadets, victime collatérale

Voilà un départ qui s’est fait dans la douleur. Cette adresse où l’on se régalait notamment de gratins au maroilles avait la malchance de se trouver au cœur du projet du Haut de la Rue Nationale. Son propriétaire avait d’ailleurs entamé une action contre les travaux. Et puis il a fermé, même si ses locaux seront les derniers à disparaître une fois que les deux hôtels de Porte de Loire auront été inaugurés. Les propriétaires de l’Adresse ont eu moins de chance car leur affaire a déjà disparu sous les pelleteuses. Ils ont néanmoins rebondi tout près de Jean Jaurès tandis que les Berthom attendent toujours la date de leur expulsion, et le lieu dans lequel ils pourront ressusciter. Aux dernières nouvelles, les négociations sont toujours en cours.

 

O’Tacos va ressusciter

Voilà un bon exemple de retour dans le game : les trois points de vente de l’enseigne de fast food à succès situés Rue de Bordeaux, dans le Vieux-Tours et à Vaucanson ont subitement fermé aux beaux jours à la suite d’une sombre affaire judiciaire concernant l’exploitation de travailleurs étrangers. La marque a néanmoins annoncé la réouverture de tous ses restaurants par de nouveaux propriétaires pile pour ce début de mois de novembre.

L’Odéon, patriarche

Un des restaurants les plus anciens et les plus connus de Tours, l’un des plus cotés aussi. Mais de ses plats raffinés ne restent que des photos dans les smartphones ou des souvenirs sur la langue. L’adresse située près de la gare propose désormais des plats éthiopiens, sachant que c’est la 3e adresse de la ville à cuisiner les spécialités de ce pays africain. Une fécondité assez rare pour être soulignée.

 

L’Auberge de Bresme, fin d’une histoire

Faire vivre un restaurant dans une petite commune est loin d’être chose aisée. Ainsi apprend-on la fin règne de l’Auberge de Bresme à Saint-Etienne-de-Chigny, pourtant bien placée sur la levée de la Loire. Comme quoi un bon emplacement ne suffit pas toujours. Dans un autre genre, le Backstage pourtant lové au pied du Palais des Congrès de Tours et les deux Hippopotamus de la ville (qui avaient récemment perdu leur marque) ont également baissé le rideau Bd Heurteloup et à l’Heure Tranquille.

Et aussi : Chez Plum’reau, Le Barju, Les Linottes Gourmandes, Chez Fred, Le Court-Circuit, La Brasserie de la Victoire…

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