Ils veulent participer au Wintertrail Oxfam les 5 et 6 mars prochains.
60km dans la neige en 30h chrono et sans dormir. Heureusement que le paysage de la Vallée d’Abondance est de toute beauté parce que le défi est de taille. Pourtant il ne fait pas peur à Guillaume, un architecte tourangeau de 38 ans, et son ami Christophe, un enseignant du même âge. Avec deux autres amis parisiens (Fabien et Luc) ils espèrent bien se trouver sur la ligne de départ du Wintertrail de l’organisation Oxfam le 5 mars prochain, dans le but de participer à cette grande épreuve destinée à lutter contre la faim dans le monde (on estime qu’une personne sur 8 en souffre) et contre la pauvreté en général via des actions variées (aide à l’adaptation face au réchauffement climatique, financement d’accès aux soins, lutte contre les fonds spéculatifs sur les marchés agricoles…).
« On l’a déjà fait l’année dernière au sein d’une équipe mixte hommes-femmes mais on n’avait pas réussi à aller jusqu’au bout, nous nous étions arrêtés au 40ème kilomètre » se souvient Guillaume, cette fois déterminé à franchir la ligne d’arrivée : « on ne refera pas les mêmes erreurs. On partira moins vite pour ne pas s’épuiser en route, on prendra un sac moins chargé et j’éviterais la combinaison de ski car j’avais eu trop chaud. »
Du coup, depuis de longues semaines déjà, Guillaume et ses coéquipiers s’entraînent dès qu’ils peuvent, « surtout pour travailler l’endurance » qui leur avait fait défaut l’an dernier. Mais il faut aussi savoir s’adapter au terrain : parfois plat mais aussi accidenté, avec des passages qui nécessitent un peu d’escalade. Pour réussir à tenir la cadence, des « points de contrôles » sont situés tout au long du parcours afin de permettre aux sportifs de se restaurer ou de se faire masser par exemple. L’idée est de réussir un défi sportif, pas d’être le premier, d’autant qu’il n’y a pas de classement.
Mais avant de chausser les raquettes, Guillaume et ses coéquipiers ont une autre mission à relever : récolter 2 000€ afin de valider leur inscription, une somme qui servira exclusivement à financer les activités d’Oxfam sur le terrain. « L’an dernier nous avions réussi au tout dernier moment et là nous avons déjà 750€ à un mois du Jour J », donc tous les espoirs sont permis. L’an dernier, il y avait environ 80 équipes sur la ligne de départ, « et l’ambiance est très agréable avec un dîner au restaurant la veille ou les rencontres sur le parcours. » Pour soutenir les Absolutely Fabulous Boys, ça passe par ici : http://events.oxfamfrance.org/projects/ab-fab-boys.
Olivier COLLET
