La situation commence à devenir sérieuse… Même si aucune exploitation agricole d’Indre-et-Loire n’a déclaré de cas de maladie épizootique hémorragique, le Covid de la vache inquiète de plus en plus dans le département. Et finira sûrement par y pénétrer.
Apparu en France en septembre, ce mal qui touche essentiellement les vaches mais peut aussi rendre malade chèvres ou moutons s’étend progressivement depuis le Sud Ouest. Non transmissible à l’homme, donc pas dangereuse, elle peut quand même impacter lourdement les élevages. Comme la Touraine compte 650 producteurs de viande bœuf + le cheptel laitier + les autres ruminants ça fait pas mal de risques.
Précision : la maladie ne se transmet pas de ruminant à ruminant mais via des moucherons. C’est donc surtout les insectes qu’il faut surveiller. La solution pour l’instant : éviter les mouvements d’animaux dans les zones à risques. Et la préfecture d’Indre-et-Loire vient d’étendre ce périmètre : il concernait 56 communes, essentiellement autour de Chinon, maintenant il y en a 171… donc 115 de plus. Pour rappel : le département compte 272 localités. Plus de la moitié du territoire est donc soumis à des restrictions de mouvement des bêtes, sauf pour aller à l’abattoir. Dans ce cas, elles doivent subir un test PCR et un traitement contre les insectes.
La surveillance par des vétérinaires est également renforcée.
« Un plan d’action destiné à limiter l’impact de cette maladie pour les filières bovine et ovine est actuellement en cours de déploiement sous le pilotage du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire » indique encore la préfecture tourangelle qui invite les éleveurs à surveiller leurs animaux et à signaler les symptômes qui pourraient leur faire penser à une contamination : fièvre et difficultés respiratoires, notamment.
