Alors que le gouvernement et Emmanuel Macron ont sorti la carte du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites ce jeudi 16 mars, à quelques minutes seulement du début du vote prévu à l’Assemblée Nationale, les opposants à la réforme ont vécu le moment comme un affront de la part de l’exécutif. Et comme dans plusieurs villes en France, un rassemblement s’est fait spontanément dans le centre-ville de Tours.
A partir de 17h30 ce jeudi après midi, la place Jean Jaurès était ainsi bloquée à la circulation. Les manifestants, au nombre de 500 prenant place sur la chaussée de la place. Dans les rangs des manifestants, l’épisode politique de la journée était sur toutes les bouches et tous prenaient cela comme un affront ou même « une déclaration de guerre » nous diront certains.
Vers 18h30, au micro, les représentants syndicaux ont pris la parole. Pour la CGT, « Emmanuel Macron met en danger la république et l’unité de la nation » en faisant de la sorte. Et Cyril Bodier, le secrétaire général de l’UD CGT 37 de faire le vœu « que la grève se généralise jusqu’à la satisfaction de nos légitimes revendications ».
Son collègue de Solidaires évoquait de son côté « un raz-de-marée social qui sera actif dès demain ». Des propos que l’on retrouve également du côté de la FSU ou encore l’UNSA, tous désabusés par le 49.3 et qui appelaient également les députés à prendre leurs responsabilités (comprendre voter les motions de censure). Et la CFTC de conclure : « Macron voulait l’unité nationale, il a l’unité syndicale. »
L’Intersyndicale 37 se réunira vendredi matin à 11h pour définir les prochaines modalités d’action, mais le terme de grève générale est désormais dans toutes les bouches…
Enfin à noter que les étudiants ont eux manifesté plus tard dans la soirée dans les rues du Vieux-Tours :
