La décrue de l’épidémie se confirme en Indre-et-Loire, comme au niveau national. Dans son bilan publié ce mardi 8 février, l’Agence Régionale de Santé note que le département 37 affiche un taux d’incidence de 2 395 cas Covid pour 100 000 habitants, encore au-dessus de la moyenne du Centre-Val de Loire (2 281) mais désormais en dessous du Cher, de l’Eure-et-Loir, de l’Indre et du Loir-et-Cher. Seul le Loiret a donc un taux d’incidence plus bas, mais encore au-dessus de 2 000.
Ce n’est pas le seul chiffre en baisse : le taux de tests positifs est également en légère diminution pour atteindre 36,4%. 160 000 dépistages ont été réalisés du 30 janvier au 5 février, là-encore c’est un repli important (on a approché les 300 000 au plus fort de la vague Omicron).
La pression retombe donc sur les labos ou les pharmacies qui réalisent des tests Covid. Mais elle reste forte sur les services hospitaliers. On compte 751 personnes dans les différents services du Centre-Val de Loire soit 30 de plus depuis vendredi 4 février. Parmi elles, 129 sont originaire d’Indre-et-Loire (dont 35 en soins intensifs). Pendant le week-end 6 nouveaux décès ont été recensés dans le département.
Concernant la vaccination, elle se poursuit à faible rythme avec 498 000 personnes ayant reçu au moins une dose en Touraine, 364 000 qui ont eu un rappel. Près de 80% de la population régionale est complètement vaccinée.
Cette situation ne devrait pas perturber le calendrier de levée des restrictions établi par le gouvernement. La prochaine étape est fixée au mercredi 16 février avec la reprise des concerts debout (Le Temps Machine de Joué a déjà annoncé son programme) ou le retour de la consommation dans les voitures bars des TGV. Ensuite lundi 21 février ce devrait être l’allègement du protocole sanitaire à l’école. Il devrait être annoncé en détail d’ici quelques jours à l’issue des réunions menées par le ministère de l’Éducation.
