Tours, Loches, Vallères… La mobilisation commence contre les fermetures de classes

Ce jeudi 1er février, 1 300 enseignantes et enseignants manifestaient dans les rues de Tours. Parmi les revendications : la lutte contre les suppressions de postes et les classes surchargées. Comme chaque année à la même période.

En effet, l’hiver c’est le moment ou l’inspection d’académie d’Indre-et-Loire travaille à la construction de la carte scolaire pour l’année suivante. En fonction des effectifs d’élèves attendus, elle ouvre ou ferme des classes dans les écoles, collèges et lycées du département. Elle décide aussi du nombre de personnes à affecter au remplacement des profs absents ou à l’accompagnement spécifique des élèves en difficulté, notamment les enfants en situation de handicap.

Cette répartition se fait en fonction des contraintes du terrain et des directives nationales. Par exemple, de nombreuses classes de CP et CE1 ont été ouvertes au moment où le gouvernement a décidé de les limiter à 12 élèves dans les zones d’éducation prioritaire (à Tours, Joué ou St-Pierre-des-Corps, notamment).

Pour septembre 2024, les décisions définitives ne sont pas encore prises. Mais comme chaque année la grogne monte dans des établissements menacés par des fermetures de classe, en général parce que le nombre d’élèves est attendu à la baisse. Ce vendredi 2 février, c’est le village de Vallères qui va se mobiliser. « Nous vous invitons à nous rejoindre Salle des Mariages afin de nous aider à faire du bruit pour lutter contre cette fermeture » écrit une maman.

Autre action ce vendredi à 16h40 devant l’école Françoise Dolto de Notre-Dame-d’Oé où une classe est en sursis. « La municipalité a envoyé un courrier de 4 pages à la DASEN en expliquant que certes nous avons perdu quelques éléves mais que plusieurs programmes immobiliers sont en cours de construction ou de livraison. Les plans spécifiques d’accompagnement pour des éléves en difficulté ont été multipliés par 5 dans notre école depuis le Covid » déplore un collectif qui a lancé une pétition.

Plus tôt dans la semaine c’est l’école Flaubert de Tours – déjà mobilisée en 2023 – qui a connu un rassemblement pour protester contre les plans de l’Education Nationale. Le collège Georges Besse de Loche a également été concerné. La semaine dernière, nous avions également eu écho d’une action à la maternelle Mignonne de Joué-lès-Tours et dans une école de Montlouis. D’autres surviendront très probablement dans les prochaines semaines.

Comme chaque année, certaines aboutiront certainement avant la signature de la carte scolaire définitive. D’autres seront mis en suspens en attendant les effectifs de la rentrée. Et pour certaines, il n’y aura pas de retour en arrière. Reste à savoir lesquelles.

A noter que de nombreuses ouvertures sont également annoncées, en raison d’effectifs en hausse ou de mesures particulières. Bourgueil, Beaumont-en-Véron, Château-Renault (Jules Verne), Joué-lès-Tours (Langevin), Monnaie, Nazelles-Négron, St-Pierre-des-Corps (Stalingrad), Tours (La Fontaine, Curie, Boutard), entre autres, pour les maternelles. Au total on en compte 22 selon le syndicat SNUIPP FSU.

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