Derniers mots pour Jean-Yves Couteau

Les obsèques du président du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire étaient célébrées ce lundi à Tours.

Plus de 1 500 personnes avaient pris place ce lundi matin dans la froide cathédrale St Gatien de Tours. Aux premiers rangs la famille de Jean-Yves Couteau, juste derrière la ministre de la santé Marisol Touraine et le préfet d’Indre-et-Loire, puis les élus et les proches : députés, maires, conseilleurs municipaux de St-Cyr-sur-Loire ou Tours, militants de la droite du centre… Tous venus saluer la mémoire du président du Conseil Départemental mort mardi dernier à 57 ans des suites d’un cancer.

Jean-Yves Couteau était un homme de lettres alors les 4 proches qui lui ont rendu hommage ont pris leur plume pour décrire sa vie et sa personnalité du mieux qu’ils pouvaient : « comme ça va être difficile… » débute son ami de 35 ans, inconsolable : « Jean-Yves, mon meilleur ami, mon petit frère, était gentil, doux… mais je ne vous apprendrais pas grand-chose » a-t-il glissé à l’assistance. « Il ne jugeait pas, n’avait jamais de haine. Il aimait bâtir. »

Son médecin qui l’a accompagné jusqu’aux derniers jours et qui était devenu proche de l’élu a également pris la parole : « c’était un homme de culture qui avait un besoin constant d’échanger. Il était toujours dans la réflexion et ses idées étaient toujours généreuses. » Président de l’Université de Tours, Loïc Vaillant a lui insisté sur les qualités « d’humaniste » d’un Jean-Yves Couteau « ouvert aux autres » et amoureux des livres : « il disait souvent qu’un livre c’est comme un jardin que l’on peut mettre dans sa poche. » Au créateur de la Fondation Rabelais, il reconnait une grande force de travail, « de fond mais souvent invisible. »

Mais celui qui a rendu l’hommage le plus littéraire à Jean-Yves Couteau c’est l’homme avec qui il a battu campagne à ses débuts en politique en 1981, quand il tractait pour Valéry Giscard d’Estaing : Philippe Briand, maire de St-Cyr-sur-Loire dont il était le premier adjoint et qui en avait fait le parrain de son fils. « Notre cœur est triste mais pas orphelin, pas désespéré, pas abandonné. » Il a raconté comment ils avaient su travailler ensemble pour mener la campagne du second tour de la présidentielle finalement gagnée par François Mitterrand, puis le début de leur carrière commune d’adjoints à St-Cyr en 1984, l’entrée de Jean-Yves Couteau au Conseil Général… Il a évoqué son humour : « pour lui un rire était toujours un moment de gagné sur la réalité », son sens de la fête : « la culture sans fête est triste, la fête sans culture est vide. » Puis s’adressant à sa fille de 15 ans, Victoire, et insistant sur le temps de sa phrase : « c’est un homme extraordinaire. Il sera éternellement présent. »

Jean-Yves Couteau reposera dans l’ancien cimetière de St-Cyr-sur-Loire.

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