DEPARTEMENTALES : Avec NKM, l’UMP s’y voit déjà

La N°2 du parti de Nicolas Sarkozy est venue soutenir les candidats de la droite et du centre ce samedi.

Cela faisait longtemps que l’on avait pas vu Philippe Briand faire le pitre. Donnez-lui une perspective électorale, une personnalité politique nationale, une bière et un marché et le voilà inspiré. Le député de St-Cyr-sur-Loire est arrivé tout triomphant dans un bar de la Place des Halles bourré de sympathisants UMP-UDI, fendant la foule pour offrir – à genoux – un bouquet à Nathalie Kosciusko-Morizet.

Il n’y a pas à dire, il y a de l’ambiance à l’UMP. Un air moqueur, presque insolent, à une semaine du 1er tour des élections départementales. « On va gagner ! » lancent-ils tous, voulant croire que la gauche a peur d’eux : « ils se sont enfuis quand ils nous ont vu arriver sur le marché ! » tonne Philippe Briand (ce qui est faux puisqu’à 12h30, une demi-heure après l’arrivée d’NKM aux Halles, Nicolas Gautreau du PS distribuait toujours des tracts).

« Faîtes du 2 en 1 avec votre vote »

Si NKM est venue en Indre-et-Loire ce week-end, c’est pour donner un élan à la campagne d’un département qu’elle classe dans la catégorie de ceux qui peuvent basculer mais seulement après une sérieuse bataille (contrairement donc à ceux qui sont conquis d’avance). Selon elle, dans cette élection, il y a « les cyniques du FN et les résignés du PS. Les extrêmes sont prêts à raconter n’importe quoi quant à la gauche elle nous fait le coup de ‘j’ai peur du FN’ et ne fait pas campagne sur un projet ». Au niveau national, peut-être. Mais en Touraine, on a pas beaucoup entendu l’équipe de Frédéric Thomas baliser au sujet de l’extrême droite, l’alliance Verts-Front de Gauche lui posant assurément plus de souci que le clan de Marine Le Pen… 

Consciente que ce scrutin départemental ennuie une bonne partie des électeurs, NKM leur tape dans le dos : « je suis convaincue que les français aiment la politique mais ils ont le sentiment que leurs élus se planquent. Il faut lutter contre l’idée que les élus sont ailleurs » elle exhorte enfin les électeurs à faire d’une pierre deux coups dès le 22 mars : « avec un seul bulletin, on peut faire du bien à son département et dire au président ce qu’on pense de lui ». Un slogan finalement apolitique.

Olivier COLLET

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