En marge du Congrès des maires du département qui se tient ce mercredi 04 décembreau Palais des Congrès de Tours, le président de l’Association des maires d’Indre-et-Loire, Cédric de Oliveira, va présenter les résultats du sondage réalisé auprès des maires du département cet été.
Ce sondage a pour but de dresser un état des lieux du ressenti des maires sur leur mandat et leur fonction. Parmi les questions posées on retrouve aussi bien la satisfaction ou non des projets réalisés, des questions sur les inquiétudes, sur les priorités à avoir selon les élus locaux dans les politiques communales, les relations avec l’Etat…
D’autres questions portent sur des questions de société également. L’an dernier, la question des agressions subies avait été au premier rang des sujets abordés lors du congrès annuel des élus du département. A la lecture des réponses du sondage 2024, il y a fort à parier que la question revienne sur le devant de la scène.
Selon le sondage réalisé cet été auprès des 272 maires du département (148 y ont répondu), 46% des élus ayant répondu disent avoir déjà subi une agression depuis début du mandat, soit une hausse de 3% par rapport au dernier sondage réalisé il y a deux ans.
Sur ce panel, 77,5% évoquent une agression verbale, tandis que 28,2% parlent de menaces, et 25,4% attestent avoir été agressés sur les réseaux sociaux. Quant aux violences physiques elles représenteraient 15,5% des agressions subies.
Des chiffres importants qui inquiètent Cédric de Oliveira qui indique par ailleurs que 63% des élus concernés disent ne pas avoir porté plainte derrière. Selon le président de l’association des maires d’Indre-et-Loire, les raisons évoquées seraient liées à un manque de soutien judiciaire derrière avec des procédures longues et au final des peines jugées trop légères pour les auteurs des agressions, quand elles ont lieu.
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