Samedi 4 juin de violents orages ont balayé l’Indre-et-Loire au petit matin puis en milieu d’après-midi. De la pluie très forte, du vent, de la grêle… Les dégâts ont été très importants : arbres à terre, voitures cabossées, salons de jardins troués, velux perforés, cultures bousillées, toitures amochées… A Joué-lès-Tours, le festival Les Années Joué a dû annuler tous les spectacles extérieurs de sa journée du samedi. De nombreux agriculteurs ont fait état de lourdes pertes sur leurs récoltes, mais aussi sur leurs installations (avec des serres cassées, par exemple).
Dès le samedi matin, le maire de Ballan-Miré Thierry Chailloux avait annoncé un dépôt de demande de reconnaissance de catastrophe naturelle pour sa commune, rapidement suivi par son collègue de Joué-lès-Tours puis celui de Saint-Avertin. La démarche vise à accélérer l’indemnisation des dégâts par les assurances.
Sur le pont dès le week-end vu l’ampleur de la catastrophe qui a dévasté des dizaines de départements, le ministre de l’Intérieur avait annoncé une reconnaissance rapide de l’état de catastrophe naturelle, son collègue chargé de l’agriculture assurant qu’il y aurait au besoin déclenchement du dispositif d’indemnisation pour calamité agricole.
En respectant les délais promis par le gouvernement, le Journal Officiel a publié ce dimanche une première liste de communes qui obtiennent la précieuse classification. On en trouve 4 en Indre-et-Loire : évidemment Ballan-Miré et Joué-lès-Tours mais aussi La Riche et Vernou-sur-Brenne. Dans son commentaire, le JO écrit : « Les cumuls de précipitations lors de l’évènement présentent une période de retour supérieure à 10 ans. Les dommages provoqués par la grêle et les vents violents sont exclus de la garantie « catastrophes naturelle ». Ils sont couverts par la garantie « tempête, neige et grêle » des contrats d’assurance dommages aux biens. »
Les sinistrés doivent désormais contacter leur assurance au plus vite. D’autres communes pourraient rejoindre la liste ultérieurement.