Derniers services pour le bus-crêperie de Parçay-Meslay

Une expérience peu banale avec vue panoramique.

C’est une histoire de recyclage ou de réincarnation comme on les aime : à Parçay-Meslay, Caroline Akkaoui a transformé un bus à impériale en restaurant depuis 6 mois, de quoi en faire immédiatement l’une des tables les plus originales de la région.

Quand elle parle de son véhicule, l’entrepreneuse ne manque pas de passion : elle l’a acheté il y a deux ans suite « à un délire » et à une petite annonce, alors que l’engin avait déjà plus de 30 ans d’âge (34 aujourd’hui). Mesurant 9m50 de long et 4m50 de haut, il a roulé en Ecosse, mais a aussi participé à des concours, « il a encore ses badges » explique Caroline, en revanche il n’a ni jauge à essence, ni compteur kilométrique « mais démarre au quart de tour », et sa nouvelle propriétaire a passé le permis poids-lourd spécialement pour l’occasion.

Des produits locaux si possible

La Tourangelle qui a presque toujours travaillé dans le commerce pendant sa vie professionnelle n’a pas fait les choses à moitié : elle a mis un an à transformer ce bus en lieu de vie du XXIème siècle en gardant une partie de son mobilier d’origine (les banquettes des voyageurs à l’étage) mais en y ajoutant des tables. Ensuite, elle a équipé le rez-de-chaussée d’une grande cuisine professionnelle où elle peut confectionner ses crêpes, sachant qu’elle a appris la technique lors d’une formation de maître crêpier à Rennes.

Sur les routes depuis le mois d’octobre, l’Impératrice est néanmoins sur le point de rentrer définitivement au garage. Pour des raisons qui lui sont propres, Caroline Akkaoui s’apprête à arrêter son activité et a déjà publié une annonce pour vendre son bus, à contre-coeur.

En attendant qu’elle trouve un repreneur, la Parcillonne fait des soirées (mariages, inaugurations d’entreprises…) et a demandé au maire de sa commune une autorisation pour sortir son bus chaque mardi soir dans le centre-bourg. A la carte : des galettes classiques ou aux accents anglais (cheddar et bacon) avec des produits frais et si possible locaux : « ça commence à prendre, c’est vraiment un crève-coeur d’arrêter » nous explique Caroline qui a par ailleurs du mal à gérer cette activité toute seule, pas de quoi néanmoins la décourager pour remonter – plus tard – un nouveau projet professionnel.

La page Facebook de l’Impératrice c’est par ici.

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