Des guirlandes lumineuses pour les fêtes de fin d’année… et des drapeaux pendant l’été. Deux fois par an, le Pont Wilson de Tours prend des couleurs entre la Place Anatole France et la Place Choiseul.
Pour la période estivale, 32 drapeaux sont accrochés sur les mâts de ses lampadaires. Longtemps réalisés par l’iconique artiste tourangeau Michel Gressier, ils sont désormais réalisés par des artistes différents chaque année, via un partenariat entre la ville et l’association Mode d’Emploi qui sélectionnent les meilleurs projets. Il s’agit souvent de jeunes artistes pour qui c’est le 1er grand projet d’ampleur dans l’espace public.
En cette année 2024, c’est Lohengrin Papadato qui a été désigné. Son pavoisement est sur le thème des Jeux Olympiques, afin de coller avec le grand événement de l’été à Paris.
Installé dans le Vieux-Tours, Lohengrin Papadato s’est formé aux Beaux-Arts d’Angers pendant 5 ans avant de suivre un master dans l’édition à Rennes puis de revenir à Tours. Ses parents étant profs en arts appliqués en lycée, il a vite baigné dans les œuvres. Tout récemment papa, le trentenaire a récemment signé une expo au bar Le Cubrik dans le centre historique et a déjà une petite notoriété locale. Par exemple, il a signé plusieurs pochettes d’albums de groupes locaux comme Mopa.
Le festival Quartier Libre a également fait appel à ses talents, en particulier pour sa dernière soirée au Bateau Ivre de Tours. Ses visuels sont souvent complexes, avec des détails ou sens cachés. Il y a un côté Où est Charlie, et du fantastique aussi.
Pour le Pont Wilson, il s’agit donc plutôt d’un projet autour du sport. Une inauguration est prévue ce vendredi 14 juin dès 17h30, Place Choiseul.
