A Descartes on se souvient d’un passage en 2024 agité. Au moment du Nouvel An, 1 200 personnes ont investi une usine désaffectée pour organiser une rave party illégale sur la commune. Comme elle avait anticipé le risque, la préfecture avait pu saisir du matériel à l’issue de l’événement.
Si elles ne peuvent pas toujours empêcher ce type d’événement, les autorités ont donc des options pour tenter de les dissuader. C’est pour cela qu’elles prennent très régulièrement des arrêtés interdisant le transport de matériel de musique amplifiée, et des textes empêchant les rassemblements de type rave party ou free party. L’idée c’est de pouvoir agir avec les forces de l’ordre si un événement est accueilli sans autorisation. Pas pour évacuer (difficile quand la foule a débarqué), mais au moins récupérer du matériel et tenter de poursuivre les organisateurs.
A l’approche du week-end de Pâques, 1er long week-end du printemps, la préfecture tourangelle a donc sorti un arsenal de mesures destinées à éviter des grands rassemblements festifs. Et elle devrait reconduire ce type de mesure sûrement autour du 1er mai et des autres ponts, mais aussi lors de week-ends, ou si elle a vent d’informations laissant supposer l’organisation de fêtes illégales en Touraine.
On rappelle qu’en général ce type d’événement est très mobile, organisé via les réseaux sociaux avec révélation du lieu au tout dernier moment, mettant à l’épreuve les services de renseignements. Le plus grand rassemblement du genre s’était tenu à Pernay : un teknival avait alors mobilisé 60 000 personnes soit plus que ce que fait Terres du Son, plus gros festival légal du département.