Trafic de drogue : une opération de communication policière à Tours-Nord

Une vingtaine de policiers mobilisés dès 5h30 du matin… 4 brigades cynophiles venues avec leur chien renifleur… Des véhicules en travers de la route et des équipes qui enchaînent les visites de halls d’immeubles… C’était le tableau ce lundi 11 mars dans le quartier du Beffroi à Tours-Nord. La préfecture d’Indre-et-Loire y avait ordonné un déploiement de forces de l’ordre coordonné avec la procureure de la République afin de mener des perquisitions contre le trafic de drogues.

Des renforts sont venus de départements voisins mais il n’y a pas eu de recours aux CRS, contrairement à d’autres opérations similaires.

Sur la base de renseignements, les policiers ont inspecté le quartier pour essayer de retrouver des stupéfiants (cannabis, cocaïne…). A l’heure du bilan, les autorités évoquent quelques interpellations sans en dévoiler le nombre. Quelques pistes de drogue auraient été flairées, sans que cela ait vraiment donné de gros résultats.

L’opération s’inscrit dans le cadre du plan « Place Nette » du ministère de l’intérieur consistant à mettre « plus de bleu » sur la voie publique, autrement dit à rassurer la population. « J’entends les habitants de Tours-Nord qui trouvent que la situation dérape un peu et qui ont le sentiment qu’on les oublie » explique le préfet d’Indre-et-Loire qui répond donc à la demande en organisant une telle descente. « On a des retours très positifs des habitants et des commerçants » assure ainsi Patrice Latron.

L’idée est donc de lutter contre ce qu’on appelle « le sentiment d’insécurité » dans un quartier que l’on sait en proie aux trafics. « Il s’agit aussi de faire passer un message aux trafiquants » glissent les autorités. Les squatteurs sont également visés.

4 autres opérations similaires sont programmées jusqu’au vendredi 15 mars dans des quartiers de Tours Métropole mais les lieux ne seront pas dévoilés à l’avance pour maximiser l’effet de surprise. La préfecture tourangelle travaille également sur une opération similaire en zone gendarmerie, donc sur des secteurs plus ruraux. A savoir : une simple odeur de stups détectée par un chien suffit à autoriser la perquisition dans un logement. « On en retrouve aussi parfois dans la végétation ou les faux plafonds » notent les participants à l’opération de Tours-Nord qui ont plié bagage vers midi car les chiens commençaient à fatiguer.

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