À trois semaines de la fermeture de Parcoursup, on vous présente une formation tourangelle unique en France

D’ici le 14 mars, les étudiants de toute la France auront la lourde tâche de formuler leurs vœux d’orientation sur Parcoursup. Ces dernières années à Tours, en plus des enseignements universitaires classiques, de nouvelles formations ont ouvert leur porte. En premier lieu, le CPES (cycle pluridisciplinaire d’études supérieures) mention transition écologique et sociétale, fraîchement débarqué à Tours en 2022.

« C’est une licence en trois ans unique en France. En première année, les cours de cet enseignement pluridisciplinaire se passent au lycée Descartes à 80% et 20% à l’université. Au cours des deux dernières années d’études, les étudiants sont davantage à l’université. Au niveau des contenus des cours, ce sont des enseignements classiques (math, biologie, géo, philosophie, littérature, SVT…) sur des thématiques liées à la transition écologique » commente Jacques Galhardo, professeur de géographie dans cette licence aussi passionnante que sélective.

Du côté des critères de sélection, les élèves doivent absolument avoir choisi les matières scientifiques (mathématiques, physique-chimie et SVT) comme enseignements de spécialités au lycée. “On essaie d’avoir des profils très variés qui ont une super culture générale. Il faut que nos élèves soient des scientifiques ouverts au monde. L’année dernière on a eu 400 candidatures”, ajoute l’enseignant du lycée Descartes. 

En cours, les étudiants sont dans des classes de 30 élèves maximum. De quoi favoriser une belle ambiance de travail entre des jeunes originaires de toute la France, voire de pays étrangers. Histoire de façonner ce collectif bien huilé, les enseignants organisent de nombreuses sorties, encouragées par la municipalité selon Jacques Galhardo. “La mairie nous ouvre les archives municipales et participe à nos événements comme les journées des transitions. C’est une journée d’échanges (peut-être la meilleure de l’année) entre nos étudiants et les acteurs de la transition écologique.”

“Avec la vingtaine de collègues, on essaie de planter une graine dans leur esprit. Dans la suite de leur parcours, c’est à eux de la germer”, indique-t-il. Concernant les débouchés, les étudiants, après s’être spécialisés en troisième année vers les sciences sociales ou les matières scientifiques, peuvent continuer leurs études en master ou dans des écoles d’ingénieurs. 

Pour ceux qui ont la volonté de rester en Touraine, les futurs diplômés pourront rejoindre les masters science de l’eau, biologie / agroscience, biodiversité / écologie et évolution, environnement / territoires / paysage et management des territoires et urbanisme. 

Ces formations constituent une partie du vaste paysage universitaire de Tours, sixième ville préférée des étudiants français selon le site l’Étudiant.

Mathis Blineau Choëmet

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