Pourquoi les enseignants manifestent de nouveau ce mercredi à Tours ?

Les jours changent, mais les manifestations continuent. Six jours après une première journée de mobilisation des enseignants tourangeaux centrée sur les écoles, c’est au tour de leurs collègues des lycées et collèges de manifester.

Afin d’exprimer leur colère, les grévistes se rassembleront ce mercredi 7 février à 14 heures devant la Direction des services départementaux de l’Education Nationale d’Indre-et-Loire, située rue de la Milletière à Tours-Nord. La manifestation se tient le jour de la réunion du comité départemental de l’Éducation Nationale, rencontre qui s’annonce tendue après l’annonce de suppressions de plusieurs dizaines de postes dans les écoles et les collèges du 37.

L’appel au rassemblement a été partagé par la Fédération Syndicale Unitaire, déjà présente en tête de cortège lors de la dernière action du corps enseignant du 1er février. Rappelons que la manifestation de la semaine dernière avait rassemblé 1 300 personnes, soit une mobilisation importante à l’échelle de l’Indre-et-Loire.

Pour amener du monde, la FSU et les autres syndicats ont, en plus de convier les enseignants en colère, appelé d’autres corps de métiers, proches du monde enseignant. Infirmières, assistantes sociales, accompagnants des élèves en situation de handicap ou agents administratifs et techniques, toutes ces branches de métier seront représentées.

Les revendications sont nombreuses : plan de titularisation des professeurs en situation de précarité, abandon de la réforme des lycées notamment professionnels, arrêt de la suppression des postes et de la réforme des groupes de niveaux, davantage de moyens pour inclure plus facilement les élèves en difficultés, plus de places pour les étudiants dans l’enseignement supérieur et enfin une augmentation des salaires.

Comme la semaine dernière, les manifestants n’hésiteront pas à lancer des chants contre le nouveau Premier Ministre, et surtout ancien locataire du ministère de l’Education, Gabriel Attal. De son côté, la ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudea-Castera, sous le feu des projecteurs suite à l’affaire Stanislas (du nom de l’établissement privé où elle scolarise ses enfants), sera la première cible des grévistes. Ces deux personnalités du gouvernement sont, pour les syndicats, les responsables de la dégradation de l’école publique. 

Mathis Blineau-Choëmet

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