En 2024, retour des vélos en libre-service dans l’agglomération tourangelle

L’annonce a été faite lundi 23 octobre 2023 : au printemps prochain (la date précise reste à définir), l’agglomération tourangelle verra le retour de vélos en libre-service, de type « free floating », c’est-à-dire sans bornes d’attache. L’expérimentation n’est pas la première : on se souvient qu’en 2018-2019, la société Indigo Wheel avait installé ce type de service à Tours, avant de disparaitre du paysage en raison notamment d’un trop grand nombre de dégradations et de vols de vélos.

Le Syndicat des Mobilités de Touraine (SMT) qui pilote l’opération, explique s’être servi de cette première expérience pour dresser un appel à projets plus complet. « Depuis deux ans la technologie a énormément évolué, ce qui permet de proposer une offre sûre à la hauteur de nos attentes » s’est exprimé l’élu tourangeau Christophe Boulanger.

A ses côtés, Emmanuel Denis, le maire de Tours et président du SMT s’est montré également réjoui : « Nous passons à une vitesse supérieure et déployons un service vélos souple, économique et respectueux de l’environnement, en complément de notre service historique Velociti. »

La start-up angevine Pony sélectionnée

Cette nouvelle offre, elle sera déployée par la société basée à Angers : Pony. Cette dernière est déjà présente dans 18 villes de France ou de Belgique et déploiera à Tours pas moins de 500 vélos classiques et 1100 vélos à assistance électrique (tous en format deux places avec un passager à l’arrière possible).

Cette flotte sera présente dans 19 communes membres du SMT (Ballan-Miré, Chambray-lès-Tours, Chanceaux-sur-Choisille, Druye, Fondettes, Joué-lès-Tours, La Riche, La Ville-aux-Dames, Luynes, Mettray, Notre Dame d’Oé, Rochecorbon, Savonnières, Saint-Avertin, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Etienne-de-Chigny, Saint-Pierre-des-Corps, Tours et Villandry).

Concrètement, les vélos seront disponibles dans environ 300 stations marquées par des peintures au sol (il n’y aura pas d’attache ni d’installation autre). L’usager pourra récupérer un vélo via l’application Pony pour le débloquer. Il devrait en coûter 2,90 euros pour 10 minutes pour un vélo électrique et 1,50 euros pour 30 minutes en vélo classique selon les éléments communiqués par la société. A l’issue du trajet, il faudra remettre le vélo dans une des stations dédiées.

Attention à noter que l’utilisation des vélos sera limitée au territoire des 19 communes membres. Par exemple, si un utilisateur sort de la zone, le vélo à assistance électrique se bloquera par exemple.

Car l’un des atouts de Pony qui ont fait que le SMT a retenu son offre, c’est la conception même des vélos et leur sécurisation, nous dit-on.

Paul-Adrien Cormeray, fondateur de la société Pony explique ainsi que les vélos de sa société sont composés d’un cadenas directement installé dans le moyeu de la roue arrière, mais aussi qu’ils sont connectés par trackeur gps et blocables à distance. Par ailleurs, leur connectivité permettra de limiter la vitesse des vélos à assistance électrique à 25km/h dans certaines zones denses publiques ou même les bloquer dans des zones interdites comme les parcs et jardins.

Concernant les batteries des vélos à assistance électrique, celles-ci sont conçues par l’entreprise Vlad basée à Parçay-Meslay et Pony assure que l’autonomie des vélos est de 100 kms. La société emploiera du personnel sur place pour gérer le parc et changer les batteries en cas de besoin.

Enfin à noter que Pony propose également un concept participatif nommé « Adopt a pony » à travers lequel il est possible de devenir propriétaire d’un vélo (moyennant 2500 euros), en échange à chaque location de ce vélo, le propriétaire touchera la moitié de la somme du trajet.  

Article publié pour la première fois en octobre 2023 et mis à jour en janvier 2024.

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