Le Département d’Indre-et-Loire et l’Agence départementale du Tourisme (ADT) ont présenté il y a quelques jours aux professionnels du secteur, leur plan de développement nommé « Destinations 2030 », qui vise à renforcer l’attractivité du territoire et attirer de nouvelles tranches de populations (notamment les jeunes adultes).
Une feuille de route construite avec les acteurs du tourisme (350 personnes ont répondu à une enquête) qui doit permettre de définir de nouvelles stratégies et de nouvelles actions, tout en s’appuyant sur l’ « ADN Touraine Val de Loire ». Une feuille de route qui compte s’appuyer par ailleurs sur l’existant que nous vous résumons en chiffes clés ci-dessous :
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1 milliard d’euros : C’est le poids que représente le tourisme chaque année dans l’économie du département selon les chiffres communiqués. Autre chiffre économique important : le tourisme générerait 10 000 emplois dans le département.
Sans surprise, les châteaux et monuments sont le « produit phare » de la Touraine. Ils représentent 30,2% de l’offre touristique mais attirent à eux-seuls 64,2% des touristes chaque année. Derrière, on retrouve notamment l’œnotourisme qui attire 11,8% des visiteurs.
Le château de Chenonceau est celui qui fait le plus d’entrées avec 850 000 comptabilisées par an. Amboise est une place forte touristique également avec 510 000 entrées pour le Clos-Lucé et 455 000 pour le Château Royal. Ajoutons pour ce territoire les 172 000 entrées réalisées par le duo Parc des Mini Châteaux et le Grand Aquarium de Touraine.
Les autres châteaux qui attirent le plus de monde sont sans surprise celui de Villandry avec 355 000 visiteurs et celui d’Azay-le-Rideau avec 310 000 entrées annuelles.
En 20 ans, ces chiffres se révèlent stables lit-on dans le rapport « Destinations 2030 ». En revanche depuis 20 ans, le tourisme lié aux circulations douces a beaucoup évolué grâce aux 2000 km aménagés dans le département (58 boucles vélos). En 2019 (année de référence), 100 000 passages de vélos ont été ainsi recensés aux différentes bornes de comptage, c’est 50% de plus que 10 ans auparavant.
La durée d’un séjour moyen s’élève de son côté à 6,2 jours. Les touristes préfèrent généralement les offres hôtelières (41,4% des nuitées alors que les hôtels ne représentent que 16,4% des capacités d’accueil).
Côté répartition, 70% des touristes viennent de France. Pour les étrangers les nationalités les plus représentées sont le Royaume-Uni (19,6% des nuitées des touristes étrangers), les Pays-Bas (15,2%) et l’Allemagne (12,1%). A noter une différence entre le panier moyen d’un visiteur étranger (94,20 euros dépensés par personne et par jour) par rapport à un visiteur français (61,40 euros).
La moitié des touristes a entre 45 et 65 ans. D’où l’ambition avec ce plan « Destinations 2030 » de mettre en place des stratégies pour attirer une population jeune active plus nombreuse.
