L’élue de Tours Cathy Münsch-Masset relaxée en appel

L’ancienne première adjointe de la ville de Tours, Cathy Münsch-Masset a été relaxée ce mardi 15 novembre par la Cour d’Appel d’Orléans, dans l’affaire de détournements de fonds à l’Apajh que son mari dirigeait.

L’affaire avait été rendu publique il y a un an, fin 2021. On apprenait alors que la socialiste avait été placée en garde à vue ainsi que son mari, Guillaume Masset. Ils étaient soupçonnés d’avoir détourné près de 350 000 euros à l’association Apajh 37 (Association pour adultes et jeunes handicapés), dont Guillaume Masset était alors directeur, via un système de fausses factures. L’argent détourné se retrouvant dès lors sur des comptes familiaux.

Ce dernier reconnaissait rapidement les faits, mais expliquait avoir agi seul. De son côté Cathy Münsch-Masset plaidait l’innocence et la bonne foi, argumentant sur le fait d’avoir laissé seul son mari gérer les comptes familiaux.

Cette défense, elle la renouvela lors de son procès en première instance en mars dernier. Guillaume Masset insistant également sur le fait qu’il ait agi seul. Insuffisant comme défense pour le tribunal de Tours qui condamnait Guillaume Masset à trois ans d’emprisonnement dont dix-huit ferme et Cathy Münsch-Masset à dix-huit mois avec sursis et cinq ans d’inéligibilité.

A la différence de son mari (de qui elle a demandé le divorce depuis), Cathy Münsch-Masset avait décidé de faire appel. Le procès s’est déroulé en septembre dernier et à l’issue de celui-ci, le procureur avait réclamé dix-huit mois de prison, dont huit ferme, soit une peine plus lourde à l’encontre de l’élue qu’en première instance. Une peine également assortie d’inéligibilité.

Finalement, la présidente de la Cour d’Appel a décidé de relaxer Cathy Münsch-Masset lors de son verdict rendu ce mardi 15 novembre. Pour justifier cette décision, elle explique notamment que Guillaume Masset avait une personnalité « hautement manipulatrice avec une forte proportion au mensonge » et que son épouse pouvait avoir été réellement trompée par ce dernier.

Le parquet et les parties civiles ont désormais cinq jours pour se pourvoir en cassation. Si ce n’est pas le cas, Cathy Münsch-Masset sera donc libre de conserver ses mandats à la Ville de Tours ou à la Région.

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