St-Martin-le-Beau, Fondettes, Loches, Amboise… Depuis plusieurs années, certaines villes éteignent une partie de leur éclairage public la nuit pour faire des économies d’électricité ou favoriser le confort de la biodiversité (les effets nocifs des lampadaires sont bien connus). Mais depuis l’explosion des coûts de l’énergie la liste ne cesse de s’allonger.
Jusqu’ici, Tours avait toujours été réticente à une telle initiative, mettant notamment en avant des questions de sécurité (il y a plus de monde dans les rues de la nuit et ce n’est pas toujours rassurant de marcher dans le noir). Plusieurs pistes avaient été évoquées pour réduire la facture quand même (comme éteindre un lampadaire sur deux) mais pour l’instant seul un passage des lampes à l’éclairage LED a été enclenché.
Mais les choses bougent. Par exemple, le budget participatif de la ville a vu la proposition de test d’un éclairage à détection de mouvement retenue. Et surtout ce vendredi 4 novembre la mairie a annoncé une expérimentation d’extinction totale de l’éclairage public dans certains quartiers.
Prévue à partir du 14 novembre et pour une durée de 6 mois, cette initiative va concerner 3 secteurs : Blanqui t Febvotte à Tours-Centre et Les Douets à Tours-Nord.
Contrairement à d’autres communes, la période d’extinction ne débutera pas vers 23h ou minuit mais seulement à 1h du matin et les lampes se rallumeront à 5h.
La ville explique que ces quartiers ont été choisis car ils sont peu fréquentés la nuit, ils ont déjà été équipés de LED facile à maîtriser à distance (par exemple pour rallumer en cas d’intervention des secours) et Iils sont proches d’espaces naturels (notamment les jardins partagés de Febvotte).
Au bout de 3 mois, en février, la ville mettra en place un questionnaire sur son site afin d’évaluer l’efficacité de la mesure.