Le 9 avril 1978 est une date importante dans l’histoire de Tours : c’est celle qui correspond au début de l’effondrement du Pont Wilson reliant la Place Anatole France à la Place Choiseul. Si l’ouvrage traversant la Loire a été reconstruit à l’identique et semble aujourd’hui bien solide (il vaut mieux avec le tram qui passe dessus), des débris de l’ancien modèle sont toujours immergés dans le fleuve. Près de 45 ans qu’ils sont là ce qui n’est pas sans poser problème aux bateaux : en cas de bas niveau d’eau, passer s’avère compliqué voire impossible, en particulier à cause du courant.
Le problème ne concerne pas que le Pont Wilson : plus à l’Ouest, le Pont ferroviaire de St Cosme a aussi été détruit puis reconstruit sans évacuation des déchets.
Tours Métropole vient de décider d’agir pour résoudre le problème. En cette fin septembre, l’agglo engage des travaux pour évacuer tout ce qui n’a plus rien à faire dans l’eau et ainsi dégager le passage. Ce sont les bateliers eux-mêmes qui ont signalé ces points noirs de navigation à la collectivité qui s’est engagée à les aider pour faciliter leur travail et rendre les balades en Loire encore plus attrayantes (il en va de la réputation touristique tourangelle).
Pour préserver la biodiversité les opérations sont prévues exclusivement rive sud et vont concerner deux arches du Pont Wilson : N°2 et N°5 + deux arches du Pont de St Cosme à La Riche (N°8 et N°9). Elles seront débarrassées des pierres et autres objets métalliques qui les encombrent ce qui représente environ 5m3 pour le Pont Wilson et le double à St Cosme (une quantité définie comme relativement modeste par Tours Métropole.
Par ailleurs, les blocs de rochers présents dans l’eau seront réarrangés afin de créer un chenal d’environ 6m de large, soit un delta suffisant pour le passage des bateaux traditionnels de Loire.
L’ensemble du chantier doit être terminé le 28 octobre.