La StorieTouraine est un résumé de l’actualité en Indre-et-Loire pour tout savoir sur ce qu’il se passe dans le département. Voici l’édition de ce jeudi…
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Manifestations…
Ce jeudi, une centaine de salariés ont cessé le travail dans l’entreprise Radiall de Château-Renault. Un mouvement pour obtenir des augmentations de salaires. La mobilisation représente environ le tiers de l’effectif de cette société qui fabrique des composants électroniques. L’objectif des syndicats est d’obtenir entre 3,5 et 4% de hausse de rémunération. Une réunion de négociation est prévue le 14 avril avec la direction nationale en Isère.
A Chinon et Tours ce sont les soignants qui se sont mobilisés ce jeudi, notamment à l’appel des syndicats Sud, FO et CGT. La manifestation chinonaise a réuni plus de 150 personnes et elle concernait en particulier l’hôpital de la ville en proie à des manques de personnels. Le rassemblement tourangeau organisé dans l’après-midi visait globalement à alerter sur les difficultés de l’hôpital public (urgences débordées à Clocheville, rappels de personnel sur les jours de repos).
Et ça ne s’arrête pas là : ce vendredi, un appel à manifester est lancé pour 10h à l’hôpital Bretonneau de la part du service psychiatrie en grève pour dénoncer des fermetures de lits. Une pétition sera présentée. Une heure plus tôt les équipes de nuit comptent également protester « Le principal point de conflit est l’imposition par la direction de jours de congé sur des jours de repos, impliquant à terme une modification des trames de travail des équipes de nuit » notent les syndicats.
Enfin pour être tout à fait complets, un dernier mouvement est annoncé ce vendredi : celui de la CGT de l’association ADAPEI37. « Notre employeur a décidé de ne plus nous verser l’indemnité Ségur/Laforcade (183€ mensuels, ndlr) prétextant ne pas recevoir l’argent du Conseil Départemental et de l’Agence Régionale de Santé ! Cela est inadmissible » déclarent les représentants du personnel qui se réuniront de 10h à midi au siège social de Parçay-Meslay.
Faits divers…
Ce jeudi, 42 personnes comparaissaient devant le tribunal de police de Tours pour avoir tenté de se dérober aux sanctions infligées par des radars automatiques : après des excès de vitesse ou des feux grillés, elles ont accusé quelqu’un d’autre, une personne belge originaire du Congo contactée par l’application Snpachat et rémunérée pour cela. Ce qui permettait d’échapper à l’amende et surtout au retrait de points du permis de conduire. Mais la supercherie a été découverte et la justice a réclamé entre 500 et 2 200€ d’amende, selon le nombre d’infractions et les revenus des personnes concernées.
Sinon, retenez cette intervention des pompiers tourangeaux au collège de Descartes ce jeudi et ce à cause d’un dégagement de fumée. Une classe où se déroulent des cours de technologie a dû être évacuée en début d’après-midi. Il n’y avait pas d’enfants à l’intérieur à ce moment-là.